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Publié : 18 février 2014

Centre-ville

32 milles habitants sans librairie

Depuis le vendredi 7 février, les Mureaux n’a plus de librairie suite à la fermeture « inopinée » de la seule librairie de la ville.

La librairie des Palmiers, l’unique établissement de ce genre sur la commune des Mureaux, a fermé ses portes le vendredi 7 février 2014. Une affiche indiquant la fermeture « inopinée » de ce commerce de proximité est la seule information indiquée à la clientèle de la librairie.

Ce commerce situé en plein centre ville des Mureaux était la seule librairie de la ville des Mureaux mais pas le seul point presse. Cependant sa fermeture marque énormément les esprits surtout ceux des étudiants et des lycéens de la ville qui se demandent maintenant « où va-t-on acheter nos livres et nos manuels ? »

Pour expliquer la situation, Ali Mohammad, Maire-adjoint aux Mureaux à l’économie, a bien voulu préciser certains points. Effectivement, la librairie des Palmiers a déposé un dossier en redressement judiciaire et une audience a eu lieue le 5 février sur le devenir de ce commerce. Malheureusement, le dossier a été refusé et la librairie a fermé. Ali Mohammad précise que l’information de la fermeture a été annoncée de façon « inopinée ». Certains partenaires économiques de la librairie, comme le journal indépendant « le Journal Des Deux Rives  » édition Seine et Vexin, ont été mis au courant qu’en lisant les affiches placées sur les vitrines du commerce. Evidemment, la Marie était au courant de la situation financière de la librairie. Cette dernière a été aidée en fonction du champ des compétences de la Marie.

Cette fermeture est-elle une conséquence du manquant de dynamise du centre-ville des Mureaux ? Est-ce un symptôme ? Ce commerce n’est pas le seul dont le rideau de fer va tomber.

Pour Ali Mohammad, il y a quatre raisons à cette fermeture. Tout d’abord, il y a la crise qui touche les librairies en France subissant une concurrence féroce des nouvelles technologies. La deuxième raison est que les commerces en centre-ville sont en difficultés d’un point de vue général et pas qu’aux Mureaux. Pour lui : « Il faut que les commerces de proximité acceptent d’apporter autre chose à l’ensemble de la ville au niveau du cadre de vie.  » Il faut aussi que le « rôle du citoyen  » soit supérieur au « rôle du consommateur ». La troisième raison est que le centre-ville des Mureaux est à réformer dans le sens qu’il faut améliorer dans ses accès et l’ouvrir surtout avec l’arrivée d’ici quelques années du RER E. La dernière raison, qui est plus une observation générale, est que le commerce est une sentinelle de la bonne santé d’un centre-ville. Pour lui, il faut retravailler et recentrer le centre ville afin que les services de proximité qu’il propose attirer à nouveau.

Une logique intéressante complétant un raisonnement qui se généralise. Lorsque des personnes souhaitent s’installer dans une ville ou un quartier, elles regardent ce qu’il y a autour. C’est ce qui est appelé « les critères de localisation  ». Si le centre-ville se vide en commerce, les gens vont s’en détourner encore plus.

Cependant, une ville comme les Mureaux ne peut rester sans librairie. Il est certain que la librairie des Palmiers va être reprise. Mais quand ?