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Publié : 4 décembre 2014

Projet de déviation RD 154

" Vous nous avez trahis ! "

Le nouveau maire de Vernouillet, Pascal Collado, est un démagogue. L’évolution du dossier de la déviation de la RD 154 le prouve. Ainsi on récolte à ses frais les réactions aux promesses non tenues pendant la campagne municipale de mars 2014.

Le 27 novembre le conseil municipal de Vernouillet était très animé et particulièrement tendu devant un public venu nombreux qui a fait le déplacement pour faire pression sur le politique. Les opposants veulent que le maire, Pascal Collado tienne ses promesses de campagne car ils sont déterminés à s’opposer au projet de route de contournement.

" Vous nous avez trahis ! "

Selon le site Bien vivre à Vernouillet, fer de lance des opposants, un des participants, agriculteur de métier, a lancé ce cri de cœur, suite au vote du conseil municipal de ce soir de "black november". La délibération demandait en effet des aménagements pour réduire les nuisances inhérents à tel projet de bretelle d’autoroute. Tous les élus de la majorité ont votés "POUR" la demande des aménagements à la voie de contournement. Il faut néanmoins noter UNE abstention d’un élu de la majorité. Les six élus de l’opposition ont voté contre.

Pendant trois heures, les Vernolitains ont constaté le changement de cap de M. Collado. Il est inutile de revenir sur ce dossier et sur la campagne municipale, mais le J2R se souvient de la prise de position "pas claire" concernant la déviation de M. Collado. Cela est normal car ce dernier ne pouvait pas s’opposer au projet car son meilleur soutient politique était Philippe Tautou, maire de Verneuil, et ardent bétonneur devant l’éternel. En plus, pour flatter le dit agriculteur, M. Collado faisait ses courses lui-même devant le stand de l’agriculteur en question lors des marchés de dimanches à Verneuil-sur-Seine en février et mars derniers.

Mais un proche politique, un véritable "chihuahua" de l’UMP local, a expliqué qu’avant M. Collado ne savait pas les contours du dossier (NDLR : déviation de la RD 154). Désormais, M. Pascal Collado le sait et a pris la décision de continuer le projet contre lequel il avait pris un engagement... C’est la définition même de la démagogie... on change de discours en fonction du public et de son timing politique. Certes, l’exemple d’en haut (M. Nicolas Sarkozy et la loi sur le mariage pour tous) s’est répand localement.

Cela dit, la démocratie a parlé et les dés ont été lancés. Les 100 personnes, qui ont attendues presque trois heures, n’ont pas le droit de troubler l’ordre public. Parmi tous ces gens remontés, nombreux avaient "mené [Collado] à la victoire et l’ont même fêtée auprès de lui ... Et ceux qui criaient le plus fort ou menaient les autres que ne se sont-ils engagés pendant la campagne plutôt que littéralement pourrir celles des autres [listes] ?"

Enfin, la fonction d’élu mérite respect car la démocratie avait parlé en mars. Désormais, il faut laisser la Justice (administrative) l’autre pilier de notre République, faire son travail et voir dans quelle mesure ce projet de déviation ne correspond pas aux enjeux de notre territoire aux XXIe siècle. En tout état de cause, le maire Collado nous a donné un bel exemple de démagogie depuis son élection en mars 2014.