Les NOUVELLES Des Mureaux Seine&Vexin

Vers 14h30, Anne-Marie Rochon, d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) et Michel Mallet, du monde associatif, ont présenté, lors d’une conférence de presse, leurs candidatures à l’élection départementale dans le canton des Mureaux en présence de leurs remplaçants ; Béatrice Szarvas et Benjamin Nicolle.

« C’est une dynamique associative et écologique. »

C’est dans l’arrière salle du Café « Le Celtique  » que la conférence s’est tenue entre 14h30 et 15h30. Au cœur de la présentation de leur projet commun, la « démocratie participative » est un enjeu important et sans doute la première motivation à ce rassemblement. Leur directeur de campagne, Mounir Satouri, Président du groupe EELV au conseil régional d’Ile-de-France et conseiller municipal aux Mureaux, l’a bien précisé : «  Je suis fière de ce rassemblement, qui rend la parole aux citoyens qui défendent leur territoire. C’est une dynamique associative et écologique. »

Les deux grandes dominantes de ce programme sont d’ailleurs la participation citoyenne et l’écologie.

Anne-Marie Rochon, ancienne conseillère municipale aux Mureaux durant 13 ans, qui revendique son engagement au sein d’EELV, avec son drapeau flottant derrière elle, a été la première à s’exprimer. Elle a rappelé les piliers de l’écologie politique : l’économie, le social et l’environnement. Elle a traité la question du contexte de crise économique et politique (avec la perte de confiance dans les élus), présentant l’extrême droite comme «  un exutoire commode ». Elle ajoute à ça que les politiques menées actuellement par le département des Yvelines sont « déconnectées des enjeux d’avenir pour notre territoire, et en dehors de tout contrôle démocratique  ». Ce manque de « contrôle démocratique »est la raison pour laquelle, EELV, dans le canton des Mureaux s’est ouvert à la société civile et surtout au «  monde associatif » pour cette élection selon Anne-Marie Rochon. C’est cette ouverture qui a motivé Michel Mallet, mais aussi leurs remplaçants issus de ce monde à participer à cette campagne.

« Nous voulons une société fondée sur l’humain ».

Michel Mallet, habitant de Mézy-sur-Seine et militant associatif, partage ce point de vue, lui qui a été de nombreux combats l’opposant à des décisions imposées sans concertation comme le projet de circuit de Formule 1. «  L’enjeu du Département et de nos communes est un enjeu de société ». C’est pour cette raison qu’il s’oppose la loi MAPAM dite loi « Métropole ». Pour lui cela vise à « la disparition des petites communes » et à «  éloigner le pouvoir décisionnel des citoyens  ». Il souhaite une action importante sur le transport afin d’améliorer les conditions de vie des riverains de la rive droite souvent emprise avec le pont de Meulan et les poids lourds.
Michel Mallet se définit lui-même comme «  un homme du peuple », un citoyen sans étiquette avec une sensibilité écologiste, qui veut : « Donner la parole aux gens. » Il met concrètement l’accent sur la « démocratie participative ». « Nous voulons une société fondée sur l’humain ».

Michel Mallet rappelle à ce moment là le cas de la fermeture, à Meulan-en-Yvelines et à Hardricourt, des locaux de l’actuel conseiller général comme l’exemple d’un acte qui va à l’encontre de la démocratie participative.
Le transport, l’économie, le social et l’éducation (projet de conseil des collégiens afin d’améliorer les conditions d’études et être à l’écoute) sont les grands points de leur programme commun.

Soutenus par EELV mais partant sans étiquette, Anne-Marie Rochon et Michel Mallet veulent être des élus de terrain comme ils le sont dans le monde associatif. Ils veulent être auprès des citoyens. Ils veulent être à leur écoute. Ils veulent ainsi mener une politique de proximité faisant participer les citoyens à leurs projets.