Les NOUVELLES Des Mureaux Seine&Vexin

Devant un public très intéressé par la coopération décentralisée, le directeur du CHIMM, Frédéric Mazurier a introduit la séance de bienfaisance afin de rendre concret le don de 7000 euros à l’association de Burkina Faso, AGCEG. Un panel important de personnalités et d’acteurs de la vie locale se sont donné rendez-vous à cette occasion : le député Arnaud Richard, le président du conseil d’administration du CHIMM et maire des Mureaux François Garay, le conseiller départemental et maire d’Hardricourt, Yann Scotte, la directrice Mme Annick Riou, directrice de Campus et Philippe Kostka, directeur de l’Institut de formation en psychomotricité ; Michel Mendiboure, président de l’association Aide au Développement par l’Education au Burkina Faso (ADEB), MM. Mohamed Ag Rissa, secrétaire général de l’association AGCEG, et Rissa Ag Agali, président de l’AGCEG. Aussi, les jeunes membres -majorité d’infirmières - du Burkicamp à Bécheville qui avaient tout préparé depuis le départ pour un voyage au Burkina Faso afin de donner de l’aide afin de consolider la mise en place d’une maternité dans la province de l’Oudalan, région du Sahel. Malheureusement, le voyage n’a pas été possible pour des raisons géopolitiques.

C’était touchant de voir que malgré les aléas de la géopolitique au nord du Sahel et de la crise économique qui traverse la majorité des pays Européens, il y a ceux qui agissent avec une once « d’amour pour les autres », les plus faibles de ce monde complexe et mondialisé. Grâce au travail des pionniers dans la région du Sahel, l’association ADEB,qui a su s’ancrer au Burkina Faso, Burkicamp a pu être la passerelle entre le Sahel et la France, voire l’Europe. Comme l’a souligné, Frédéric Mazurier, directeur du CHIMM, « ce projet de centre de Santé et de maternité devrait donner la vie sans périr... »

Au départ, douze élèves infirmières devaient partir au Sahel accompagnées avec deux professeurs du Campus du CHIMM afin de mettre en place et aider au lancement du centre de Santé et de maternité. Mais, la situation géopolitique a empêché de concrétiser cette première piste. Alors, le plan B a consisté à mettre rapidement en place une coopération décentralisée avec l’ADEB : le résultat a été probant, selon François Garay, qui a expliqué « que la maternité est le symbole de la renaissance d’un pays » en état de guerre.

Ainsi, un chèque de 7 000 euros a été légué aux représentants de l’AGCEG, association ad-hoc de Burkina Faso pour la mise en place de cet équipement hospitalier dans la province de l’Oudalan au Sahel. Après trois ans de travail, les bénévoles de Burkicamps ont su se doter d’une tonne d’imagination (vente de cookies, tombolas...) afin de récolter sept mille euros pour cette maternité dans l’esprit de la coopération décentralisée. Espérons, maintenant, que les conditions géopolitiques s’améliorent afin de pouvoir poursuivre et envoyer ultérieurement le savoir-faire français sur le terrain du Sahel.

Pour en savoir plus :
Projets ADEB

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