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Publié : 10 juin 2010

Retraite

Les Mureaux : Soirée de débat sur la réforme des "Retraites"

Mercredi 9 juin 2010, la salle SRV des Mureaux a accueilli une rencontre/débat autour de la politique de la réforme des retraites que le gouvernement est en train de mettre au point. C’est le "Collectif pour la défense des retraites des Mureaux/Val de Seine”, qui a préparé cette rencontre. Ce collectif est composé de des associatifs (ATTAC78N, LDH), des syndicalistes (Solidaires, CGT,…), des militant(e)s politiques (NPA, PCF, PG, PS) et des citoyen(ne)s sans appartenance.

Débat bien animé

C’est à 20h30 dans la salle SRV, prés de la gare, qu’une bonne trentaine de personnes se sont rassemblés pour rencontrer les membres du Collectif pour la défense des retraites et écouter les deux invités de cette rencontre.
Les conférenciers de ce soir étaient Verveine Angeli de l’Union Syndicale Solidaire et Stéphanie Treillet économiste, membre de la “Fondation Copernic” et d’ATTAC. Elles étaient encadrées par Fabienne Lauret et Freddy Bruneel du « Collectif  » organisateur.
Il faut noter la présence, dans la salle, de nombreux militants et de Benoit Leguay, seul élu de gauche présent.

Ouverture du débat

Stéphanie Treillet et Verveine Angeli ont introduit les débats en présentant les grands débats qui tournent autour de cette réforme des retraites que le gouvernement veut mener.
Stéphanie Treillet a présenté un exposé sur la contre réforme et ses enjeux en annonçant de nombreux chiffres pour imager ses propos.
Verveine Angeli a axé le débat, également, sur l’impact de ces projets de réformes sur les pensions des retraitées et l’inégalité de traitement pour les femmes.
Après, la parole fut donnée au public pour qu’il y ait une interaction.

De nombreux problèmes et interrogations

De nombreux autres thèmes furent abordés durant ce débat. Oui, car débat, il y a eu entre les conférencières et les personnes présentes. Le problème de la pénibilité du travail, de l’espérance de vie, des systèmes de pension, soit par répartition en crise (manque 10 milliards Euros) ou soit part fonds de pension (20 milliards de perte également), les gains de productivité à ne pas confondre avec la hausse des cadences et retour sur le fait que 57%, selon un dernier sondage, des français sont opposés à cette réforme.

Le problème, également, de la forme des actions amener fut abordé. Faut-il attendre les prochaines élections ou agir dans la rue ? C’est le grand problème de la "mobilisation". « On n’est pas là pour attendre les élections !  », a déclaré l’une des conférencières. L’objectif s’est, pour eux, de se mobiliser contre cette réforme, mais ce n’est pas le seul but. Ces collectifs, qui se multiplient en France, s’installe dans une démarche de proposition. « Faire bouger les choses et revenir sur les contre-réformes passées depuis 1993 ! » a expliqué Fabienne Lauret. Ils s’opposent à l’allongement de la durée de cotisation et pour une meilleure répartition des richesses créées.

Cette soirée fut terminée vers 23h45, mais pour le “Collectif” se n’est pas fini. Le 24 juin, il y aura une nouvelle journée de manifestation, de mobilisation et de débat sur la réforme des retraites. D’ailleurs, ce jour là à Poissy, il y aura un meeting sur le sujet, à 20h salle de restaurant du complexe sportif Marcel Cerdan avec Christiane Marty (Attac), Willy Pelletier (Copernic), JB Prevost (Unef, à confirmer) et Bernard Friot (économiste).

Cette réforme touche tout le monde, jeunes et vieux. C’est le Conseil National de la Résistance à la fin de la Seconde Guerre Mondiale qui a mis en place le régime des retraites en France. Cela a assuré une bonne qualité de vie des retraités à la sortie de la guerre. Il ne faut pas laisser un héritage social, qui compte pour les français, disparaître sans avoir quelque chose de solide pour remplacer ce système !