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Publié : 25 septembre 2015

Liberté de la presse et diffamation

Le Journal des Deux Rives en danger !

Rodrigo Acosta, directeur de publication du J2R, a été condamné par le Tribunal de Grande instance de Versailles. Créé en 2013, le comité de soutien du J2R s’est réuni le 25 septembre pour discuter les conséquences de cette décision et analyser les axes d’action pour défendre et consolider la liberté d’expression dans les Yvelines.

Parce que c’est une affaire de tous, un appel a été lancé aux lecteurs du J2R du Val de Seine. Si vous sentez concernés, envoyez un courriel à la rédaction ou signez la pétition.

A la suite de la publication, sur le site internet du J2R et dans le numéro 111 du J2R (daté juin-juillet 2013, pages 20 et 21), d’un article dénonçant des faits de « harcèlement psychosociaux »(1) commis au sein de la Police municipale de Triel-sur-Seine, le responsable de ce service a déposé une plainte en diffamation contre le J2R. Le directeur de publication, M. Rodrigo Acosta, a donc été convoqué le 9 octobre 2013 par un juge d’instruction du Tribunal de Versailles qui, après avoir pris connaissance de la consistance de la plainte, sans se prononcer sur le fond, a renvoyé l’affaire au Tribunal de Grand instance de Versailles, qui a statué le lundi 20 juillet 2015. Le tribunal a condamné en première instance le directeur de publication, Rodrigo Acosta, pour diffamation sur une personne ou agent dépositaire de l’autorité publique. Il n’est pas ici question de commenter cette décision souveraine de la Justice.

Le J2R a fait appel. La Cour d’appel de Versailles a convoqué Rodrigo Acosta et ce dernier va comparaître prochainement. Nous persistons à croire que l’enquête effectuée par Guillaume Galpin, stagiaire à l’époque chez J2R, et coordonnée par le directeur de publication, a suivi le principe de contradiction et enquêté en croisant les sources. Au fond, nous avons révélé une situation de détresse - harcèlement au travail - qui existait à un moment donné dans un service public municipal. L’information que nous avons donnée est incontestable.

Le directeur de publication souligne que la méthode d’enquête a été loyale et approfondie. Le J2R a enquêté sur des affaires de ce type à Carrières-sous-Poissy(2), à Vernouillet(3) et à Triel où la police municipale a fait l’objet de trois reportages sur une durée de trois ans(4).

Par conséquence, le J2R lance un appel à tous celles et ceux qui défendent le droit d’expression et de la liberté de la presse afin de sauvegarder et renforcer ces droits dans les communes des Deux Rives. Appuyé par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), par plusieurs citoyens et élus, et exerçant dans un territoire attaché à la Liberté d’expression et d’information - je vous renvoie aux écrits d’Emile Zola dans sa belle demeure de Médan - le J2R ne cessera de se battre pour ce droit à la poursuite de l’idéal démocratique dans la période de trouble que nous vivons en ce début du XXIe siècle.

Plus d’informations sur l’affaire