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Publié : 6 novembre 2015

Rugby

Malgré un retard à l’allumage, le RC Triel Les Mureaux reste ambitieux

Le Rugby Club de Triel Les Mureaux a débuté une saison, ayant changé de nom mais pas de philosophie. Cela dit, sur le terrain, les résultats ne sont pas encore là. Faut-il désespérer ? Voilà la question que l’on a le droit de se poser.

Le début de saison est difficile pour le Rugby Club Triel Les Mureaux (RCTLM), la nouvelle entité créée en juin après la fusion des clubs de Triel et des Mureaux. Après trois journées dans le championnat de Promotion d’Honneur, l’équipe première pointe seulement à la 6e place du classement (sur 8) avec une seule victoire au compteur pour deux défaites. Mais cela n’inquiète pas plus que ça l’entraîneur Lionel Fernandes, en place depuis 2011. «  Notre entame de championnat est mitigée mais on a déjà joué deux grosses équipes que sont Clermont et Saint-Quentin-en-Yvelines, nuance le technicien. On espère rectifier le tir d’ici Noël et cela passe par une victoire dès dimanche à Reims.  » Pour l’ancien joueur de Maisons-Laffitte, le RCTLM devrait être en mesure de prétendre à l’accession au championnat Honneur dès cette saison. «  C’est en tout cas ce que l’on va viser, reprend l’entraîneur. L’an passé, on a terminé premier mais on nous a retiré des points car le club ne possédait pas d’arbitres. La fusion peut nous permettre de voir plus haut. A court terme, c’est-à-dire d’ici deux ou trois ans, on aimerait bien évoluer en Fédérale 3.  » Doté d’un effectif d’environ 70 joueurs, le club yvelinois semble avoir les moyens de ses ambitions. « On a un paquet d’avant bien structuré, une ligne de trois-quarts organisée, se félicite Fernandes. Le groupe est complet et homogène. »

Une fusion acceptée par tous

Si sur le terrain les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, en coulisses, tout se passe pour le mieux. « Avec cette fusion, on pensait perdre des joueurs, mais ç’a n’a pas été le cas, confie Marc Chalvidal, qui partage désormais la présidence avec Michel Broix. Tout le monde a compris que cette fusion avait pour but de faire grandir le club. Avec Michel (Broix), on est sur la même longueur d’onde. On veut faire vivre le rugby dans la vallée de la Seine.  » Cette saison, le RCTLM dispose ainsi de pas loin de 350 licenciés et d’un budget de 100 000 euros. Au niveau des infrastructures, le club alterne les entraînements et les matches entre Triel et Les Mureaux. « Avec le terrain synthétique des Mureaux, on n’aura plus ce souci de matches reportés  », précise Marc Chalvidal. Le club a même déposé une candidature pour accueillir les finales des différentes séries territoriales en fin de saison. « Le comité d’Ile-de-France va venir visiter nos installations, on pense avoir les atouts pour accueillir cet événement  », assure le dirigeant. Cela serait incontestablement une belle fête du côté des Mureaux.