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Publié : 27 novembre 2015

Transport

"Covoit’Ici" : expérimentation en Seine&Vexin

Ce jeudi 26 novembre 2015 a été présenté à la mairie des Mureaux le système de station « Covoit’Ici » développé par « Ecov » dans le but de favoriser le covoiturage.

C’est la première expérimentation européenne de service public de covoiturage adapté aux trajets du quotidien. Voilà ce qu’est « Covoit’Ici » que développe la Communauté d’Agglomération de Seine&Vexin en partenariat avec le Conseil départemental du Val d’Oise, le Parc naturel régional du Vexin français, le Conseil régional d’Île-de-France et le Laboratoire Ville Mobilité Transport(LVMT). C’est une convention longuement travaillée qui a été signée entre ses cinq partenaires afin de développer ce système de station mis en place par une « start up » de la Seine Saint-Denis « Ecov ». Les co-fondateurs de cette entreprise, Messieurs Thomas Matagne et Arnaud Bouffard, étaient présents ce soir afin d’exposer l’implantation de ces stations.

L’objectif est de développer le covoiturage, une nouvelle forme de déplacement, de mobilité et de réduire le trafic, avec en exemple la réduction de ce dernier sur le pont de Meulan-en-Yvelines comme le souligne le maire d’Oinville s/Montcient, Stéphane Jeanne, un peu avant le début de la conférence. Il a d’ailleurs participé aux nombreuses réunions au sein du conseil de la CA de Seine&Vexin afin de mettre en place cet outil. « C’est le seul emprunt que l’agglomération a fait. » « La Communauté d’Agglomération y croit !  », précise t-il alors.
« L’objectif est de créer 20 stations sur 3 ans  » explique Thomas Matagne d’ « Ecov  ». Pour l’instant, 6 stations vont être implantées pour l’instant puisque le système est expérimental. La CA finance à hauteur de 800 000 € sachant que le projet se monte à 1 million.
Les 5 stations en Seine&Vexin vont être installées aux Mureaux, à Hardricourt, à Vaux-sur-Seine, à d’Oinville s/Montcient et à Flins-su-Seine. La sixième va être implantée dans le Val d’Oise.

Lors de la conférence de presse, ouverte par les co-fondateurs de « Ecov », Marc Giroud, Président du Parc naturel régional du Vexin français, voit ce système comme un moyen d’aller contre «  l’isolement  ». Il est vrai que le Vexin compte près de 80 villages. Cela représente un coût la question du déplacement dans le Vexin et une importante pollution. L’objectif, pour lui, est de se libérer de la contrainte de voiture. Il est heureux de participer à ce partenariat et à cette expérience.
Le Président de la CA de Seine&Vexin, François Garay, est assez content que ce travail se concrétise et que cela soit de jeunes entrepreneurs qui montrent comme il est possible de s’organiser demain. Il est important pour lui de savoir qu’il y a des transports alternatifs faits par des jeunes. « J’espère que cela va marcher !  » leur souhaite t-il.
« La région croit dans les nouvelles formes de mobilités  » explique Catherine Ribes, Conseillère régionale d’île-de-France. Cela explique ainsi le soutien de la région au développement de ce projet.

Tous les partenaires de cette expérimentation souhaitent que « Covoit’Ici » soit efficace et se développe. Cependant, la CA de Seine&Vexin va disparaître au 1er janvier 2016. Alors, est-ce que la Communauté Urbaine du Grand Paris Seine et Oise, qui va l’absorber, reprendra t-elle le développement de cette forme de mobilité ? C’est une importante question qu’il faut se poser.