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Publié : 18 juin 2010

Bigeard mort le jour de la commémoration de l’appel

Commémoration de l’appel du 18 juin aux Mureaux

Les portes drapeaux

Vendredi 18 juin 2010, cela fait 70 ans que le général De Gaulle a lancé son "appel" de Londres pour inviter les forces françaises à le rejoindre et, également, pour l’espoir demeure. La France venait alors de se faire envahir par les forces du 3e Reich, bien mieux formées et équipées.
L"appel du 18 juin" est un symbole qui a permis à la France d’être parmis des pays vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale. Cette anniversaire commémorée, également aux Mureaux, est endeuillé par le décé du Général Bigeard, aujourd’hui même.

L’appel a 70 ans

Cela fait 70 ans aujourd’hui que le Général De Gaulle a lancé, depuis la BBC à Londres l’appel décisif qui a permis aux français de retrouver l’espoir alors que la capital Paris venait d’être prise par les forces du 3e Reich le 14 juin 1940.
Ce fut l’acte de naissance de la résistance française et le symbole de l’espérance retrouvée.

En présence des anciens combattants de la FNACA et de membres du conseil municipal de la commune des Mureaux, dont Albert Bischerour, Marianne Cantau, Jean Delarue et Raymond Méleiro, et Monsieur le Maire, François Garay, une cérémonie du souvenir a eu lieu à 18h dans le Parc Jean Vauzelle. C’est là que se tient le “monument aux morts” de la commune.

A la suite de la levée des couleurs, le représentant des anciens combattants a relu l"appel" que le général De Gaulle a prononcé, il y a maintenant 70 ans.
Puis, Marianne Cantau, première maire-adjointe de la ville, a récité le message envoyé par Hubert Falco, Secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants. ce discours a rappelé l’importance de l’"appel", qui fut un message d’espérance alors que la France traversait un moment noir de son histoire. C’est un "devoir de mémoire" que de se souvenir de ce moment.

Monsieur le Maire a ensuite déposé une gerbe devant le monument aux morts et à passer en revue les portes drapeaux.
Ce fut, ensuite, la fin de la cérémonie.

Mort le jour de l’anniversaire de l’appel

Le général Marcel Bigeard est mort ce vendredi matin à son domicile de Toul en Meurthe-et-Moselle. Il avait de 94 ans. Malgré les critiques nombreuses à son égard, il reste l’un des officiers généraux les plus décorés de l’armée française.

Nicolas Sarkozy, le président de la République Française, et Hervé Morin, ministre de la Défense, lui ont rendu hommage. Le chef de l’Etat a salué un "très grand soldat". Et selon le ministre de la Défense : Le nom de Bigeard vaut "tous les titres de gloire, tous les grades".

Il était soldat lors de la défaite de juin 1940. Il participa au parachutage en Ariège en juillet 1944. Fait prisonnier par les Allemands, il réussit s’évader. Il fut l’un des compagnons de la libération de la France. Il fut du conflit en Indochine. Mais, il est surtout connu pour sa participation à la bataille d’Alger, lors de la guerre d’Algérie, en 1957. Ses parachutistes avaient repris le contrôle de la ville aux indépendantistes. Plusieurs personnes l’auraient accusé d’actes de torture et d’avoir fait des exécutions sommaires. Des faits qu’il a toujours nié.
Il fut dans le gouvernement de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing pendant 4 ans, d’après ce que ce dernier a déclaré ce vendredi soir sur RTL, en tant que secrétaire d’Etat. Il fut également député de Meurthe-et-Moselle.

Grande ironie de l’Histoire, il a fallu que sa mort survienne le jour des 70 ans de l’"appel du 18 juin".

Le décé du Général Bigeard marque ce jour de commémoration. Lui qui fut témoin de cette époque et qui a surement entendu l’"appel", le voilà qu’il décède le jour où la nation rend hommage à ce symbole et aux hommes qui lui ont répondus afin de rendre l’espoir aux français.