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Publié : 22 janvier 2016

Communauté Urbaine Grand Paris Seine&Oise

Tautou premier président du GPSO(SeineTV/ Webtélé 2R)

Philippe Tautou, maire de Verneuil, va présider à la destiné de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPSO) suite à l’élection du 21 janvier à Mézières-sur-Seine. Par un écart très important de 14 voix (64 à sa faveur et 50 pour son concurrent Paul Martinez, maire de Buchelay), Philippe Tautou a assuré qu’il va présider le GPSO avec "honnêteté et transparence". Voici un premier article sur ce moment démocratique sans précédent dans la Vallée de la Seine et le reportage vidéo qui présente les évènements de la soirée.

C’était un moment démocratique assez impressionnant où les grands électeurs (128 sur 129) se sont exprimés après un discours policé des prétendants à la présidence de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPSO). Philippe Tautou, le favori de Pierre Bédier, a expliqué que son bilan (de la CA2RS) et sa méthode « transparente » pour l’élaboration du futur projet intercommunal sont les raisons à prendre en compte pour lui faire confiance ; en revanche, Paul Martinez, maire de Buchelay, qui est passé premier à l’oral, a dénoncé le « clanisme » de certains élus qui veulent mettre la main sur le vaste territoire de la Vallée de la Seine. Réitérant son message depuis le début de sa candidature, M. Martinez a souligné le rôle majeur de la commune, qui « doit être au cœur de la gouvernance ». Le candidat FN, Cyril Nauth, maire de Mantes-la-ville, a dénoncé cette intercommunalité faisant référence à des « présages de mauvais événements à venir » dans la démocratie locale.

Le résultat a montré que la « démocratie organisée », selon les propos d’un maire de l’ancienne CA2RS, est puissante : quatorze voix d’écart ont été difficiles à surmonter pour Paul Martinez, adversaire de Philippe Tautou. Au final, les blancs (10 voix) et les quatre voix du FN ont participé de la victoire de M. Tautou.

François Garay, maire des Mureaux et poids lourd du GPSO, a ouvert la séance avant de passer la présidence au doyen Serge Lancelot. Le président élu n’a pas montré de signes d’émotion, mais il devrait être satisfait du résultat car ses appuis d’amitiés et de connivence politique - MM Bédier et Garay - ont démontré qu’ils savent mobiliser les grands électeurs pour leur cause. Espérons que le président élu puisse réussir dans cette tâche titanesque qui l’attend : rendre plus démocratique l’intercommunalité et permettre aux voix discordantes d’apporter un plus à cette diversité communale de 73 communes.