Vous êtes ici : Accueil > Associations Locales > Aérodrome > « ULM » l’opposition à deux vitesses !
Publié : 24 mai 2010

« ULM » l’opposition à deux vitesses !
JPEG - 37.7 ko

Lors la dernière commission consultative de l’environnement de l’aérodrome des Mureaux/Verneuil en sous-préfecture de Mantes-la jolie, le 30 novembre 2009, aucun vote n’a été fait ni aucune décision prise sur l’implantation des ULM dit « 3 axes » . Or voilà, la DGAC a donné son accord au SIVU, par lettre du 29 mai 2009.

La carte VAC de l’aérodrome est modifiée !

C’est un fait ! Alors que les membres de la commission consultative étudient, en ce moment, le cahier des charges de l’implantation des ULM « 3axes », proposé par le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique) et la DGAC (Direction Général de l’Aviation Civile), lors de la dernière réunion, sous la demande du sous-préfet, Monsieur Thierry Hegay, ces appareils volent. Comment cela est-il possible alors qu’aucun vote n’a été effectué ?
Le SIVU, qui gère l’aérodrome et qui est à l’origine du projet, a obtenu le droit de la DGAC le 29 mai 2009, soit bien avant la dernière commission.
La carte VAC de la base est, maintenant, modifiée afin de prévenir de la présence des ULM « 3 axes » à l’ensemble des pilotes d’ULM de la France entière, attention aux conséquences concernant les mouvements sur le terrain. Une école d’ULM fonctionne même sur le site !
Combat perdu pour les riverains et les membres de la commission ? Pas forcément !

Des oppositions

De ce conflit, qui tourne autour de la gestion et de l’implantation des ULM, a fait naître une opposition des riverains et de certains pilotes à deux visages.

Une opposition, organisée en Collectif, est née de l’agacement des riverains des villes alentours, qui cède à la facilité en réclamant la fermeture de l’aérodrome et se base sur des informations approximatives et dépassées, tel que le nombre de mouvements qui s’effectuent sur le site !
Ce collectif annonce 4 300 mouvements, alors que le nombre actuel approche les 9 000. De plus, le maximum autorisé de mouvements est de 20 000. Il ne sera pas dépassé avec l’implantation des ULM, puisque la marge est importante.
Concernant le problème du bruit. Le SIVU est entrain de subventionner les clubs et les pilotes de l’aérodrome pour que les avions, basés actuellement, puissent être équipés de silencieux, certains ne le pourront pas par leur ancienneté. D’un autre côté, les ULM ne le seront pas. Il y a une baisse d’un côté et une hausse de l’autre. Le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) reste le même.

L’autre opposition est plus ancienne, puisqu’elle a commencé dès le début des commissions, auxquelles elle participe. Elle y propose des projets autres comme la création d’un musée de l’aviation pour rappeler l’histoire aéronautique du Val de Seine. Ces riverains et pilotes réunis sont pour le maintient de l’aérodrome tel qu’il l’était avant le projet du SIVU. Selon eux, la fermeture de l’aérodrome ferait de cet espace vert, puisque la piste est en herbe, une zone livrée à l’urbanisation. Ce qui serait d’un point de vue environnemental une catastrophe.

Si la commission finit pas dire non à l’implantation des ULM « 3 axes », est-ce que le SIVU fera machine arrière ? La réponse est incertaine, mais c’est le but de cette dernière opposition.

Pour l’instant…

Pour l’instant, mise à part la présence des ULM « 3 axes », porte ouverte selon la «  Loi  » à tous les autres modèles venant de l’extérieur, les mouvements n’ont pas dépassé le maximum autorisé. Cela tourne toujours autour de 9 000. Mais la présence des ULM 3 axes, qui empruntent les mêmes couloirs aériens que les avions de la base, commencent à créer des problèmes d’après les pilotes. Des accidents auraient pu se produire selon eux à de nombreuses reprises.

Le Collectif Flins sans F1 commence à s’intéresser à la question. Mais quelle position adoptera t-il entre la facilité ou la protection du site d’un point de vue environnemental et historique ?
D’un point de vue d’historien, fermer l’aérodrome reviendrait à faire disparaître un pan de l’histoire aéronautique et du passé de la vallée. Et comme tout le monde le sait : un homme sans passé n’a pas d’avenir !
Parallèlement à cela, depuis le 13 mai, à Biscarrosse dans les Landes, au « Musée de l’Hydravion  », -où dans lequel un pan de mur rappelle l’histoire aéronautique des Mureaux-, des festivités sont organisées pour fêter les « 100 ans de l’Hydravion  ».

Quel dommage, que la base d’Hydravion des Mureaux, plus ancienne que l’aérodrome, soit en ruine, car elle était le terminus de la ligne Bordeaux-Paris, qui partait de Biscarosse. Mais qui s’en souvient encore ?

Share |

http://www.wikio.fr

Portfolio automatique :