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Publié : 19 mars 2010

Poursinoff et Mallet

Anny Poursinoff et Jean Mallet interviewés

Anny Poursinoff, deuxième de la liste rassemblée pour l’Ile-de-France et Jean Mallet (9e) expliquent les négociations avec le PS-PRG-Parti de Gauche et mettent et avant les enjeux du 2e tour des élections régionales sans pour autant négliger le résultat des négociations entre les listes de la « Gauche solidaire ».

Anny Poursinoff, deuxième de la liste rassemblée pour l’Ile-de-France et Jean Mallet (9e) expliquent les négociations avec le PS-PRG-Parti de Gauche et mettent et avant les enjeux du 2e tour des élections régionales sans pour autant négliger le résultat des négociations entre les listes de la « Gauche solidaire ».

Anny Poursinoff, deuxième de la liste rassemblée pour l’Ile-de-France explique les négociations avec le PS-PRG-Parti de Gauche et attend la suite des élections avec confiance.

La rédaction.- : Dans quel état êtes-vous après les négociations avec le PS et le Parti de gauche ?

Anny Poursinoff - : Je suis contente et surprise car j’ai l’impression que tout notre programme a été repris point par point avec un calendrier à mettre en œuvre… quelque que soit le dossier : les transports, l’environnement et le logement.

L.R.- : Pourriez-vous me donner des exemples concrets et ses déclinaisons locales ? La A104 et son bouclage par exemple ? Et le Plateau de Saclay, le Grand Paris ?

A.P.- : Depuis le début des élections, je le dit haut et fort : si l’on avait arrivés avant le PS, ces projets seraient enterrés. Le fait politique est là (le PS nous devance). Cependant, je constate que nos idées – et a fortiori notre philosophie - progressent et le rapport des forces nous est de plus en plus favorable.

L.R.- : Quels seraient les postes (vice-présidents) que les Verts obtiendraient après le 2e tour ?

A.P.  : Le résultat de ces négociations n’est pas sorti d’un petit cercle de négociateurs. L’urgence des urgences était de déposer les listes ainsi que d’obtenir la parité et la proportionnalité sur la liste rassemblée pour l’Ile-de-France. On devait assurer un équilibre qui par définition est difficile à atteindre dans un laps de temps aussi court.

Les Verts veulent aussi modifier le règlement intérieur : les présidents de commissions pourraient ainsi avoir plus de pouvoir. Tous les organismes régionaux ont un rôle à jouer notamment dans les décisions et dans les compétences de la Région.

L.R.- : Localement, quels sont les autres militants verts potentiellement éligibles ?

A.P. – : La zone de Seine-Aval est spécialement gâtée : en 4e position, on trouve Sophie Renard de Poissy, 9e Jean Mallet, maire de Mézy-sur-Seine, 12e Nabila Keramane de Mantes-la-Jolie, 15e, Mounir Satouri de Chanteloup-les-Vignes, 16e Guislaine Senée maire d’Evecquement…

L.R.- : Quelle est la suite de la campagne, vous allez être où dimanche soir ?

A.P.-  : Après le meeting du Zénith de jeudi, soir, il faut tracter… et se préparer au verdict des urnes.

Jean Mallet, Mairie de Mézy sur Seine et en 9e position sur la liste

L.R.-  : Comment avez-vous vécu les négociations entre le PS et les Verts ?

Jean Mallet.- : Les Verts sont partis négocier avec l’idée qu’il faudrait accord ; la pierre d’achoppement était à l’extérieur de l’Ile-de-France (Bretagne, Rhône-Alpes…).

L.R.- : Que ressentez-vous aujourd’hui ?

J.M.-  : De l’émotion, il y a six mois, je n’aurais pas cru à ce résultat. Le travail de terrain a payé sur les différents dossiers tels : l’aménagement du territoire, le transport et le logement.

L.R.- : Quelle est votre analyse du premier tour ?

J.M.-  : Le premier tour des élections a été marqué par trois phénomènes : 2 regrettables, la très forte abstention, et le maintien du FN à un niveau élevé ; un phénomène prometteur, le bon résultat d’Europe Ecologie qui installe le mouvement en situation politique incontournable. Ceci a permis de négocier pour le second tour dans de bonnes conditions au niveau du programme où plusieurs points forts soutenus par Europe Ecologie ont été repris, et au niveau des listes où nous trouvons correctement notre place. Ceci est un très bon signe pour la Région Ile de France et pour les quatre années qui s’annoncent où nous aurons à faire entendre notre voix face aux tentatives de mainmise de l’Etat.

L.R.- : Pourriez vous développer ce dernier point ? Parlez vous de la réforme des collectivités territoriales et son impact sur la Seine-Aval ?

J.M.-  : L’Etat cherche à récentraliser par l’OIN, par les bras armés comme l’EPAMSA et enfin par des projets inappropriés comme le Grand Paris. En matière d’aménagement du territoire et de l’urbanisme, l’Etat cherche à revenir sur les acquis de la décentralisation et notamment le rôle dans le processus de décision des élus du terrain. L’Etat cherche à « enlever » les prérogatives de la Région et va l’encontre du principe de la concertation. Un exemple flagrant a été le projet de circuit de Formule 1 à Flins.