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Publié : 25 mars 2016

Interdiction d’accès aux chiens

A l’Île des loisirs du Val-de-Seine, entre menaces et incompréhensions

Depuis janvier, la décision d’interdire l’accès aux chiens à l’Ile de loisirs de Verneuil fait l’objet d’un âpre débat entre usagers de la base et les autorités compétentes. Dans la foulée, des « menaces à peine voilées » et des réactions déplacées ont compliqué les rapports humains entre la direction et les amis des chiens.

Le 2 novembre 2015, à la demande du directeur de l’Île de Loisirs du Val-de-Seine et après vote à l’unanimité des présents au conseil du syndicat, organe délibérant de gestion de la base de loisirs, une interdiction totale de la présence des chiens sur le site de l’étang du Rouillard a été décidée. Ainsi, le 10 novembre, le maire de Verneuil-sur-Seine a procédé à la signature de l’arrêté municipal 2015-033. La réaction des amis des chiens ne s’est pas faite attendre : pétition sur Internet, lobbying intense pendant les élections régionales, campagne de sensibilisation dans les réseaux sociaux et dans les médias locaux. Parmi ceux qui aiment les chiens, Gilles M. a été très actif en formant le 5 janvier 2016 un recours gracieux (rejeté depuis), en mettant des vidéos (ironiques) et des textes sur les réseaux sociaux, en demandant des rendez-vous pour pouvoir « dialoguer » avec la direction de l’Île de loisirs et en envoyant des courriels à M. Jean-Yves R. Un exemple : «  Je milite toujours et avec tous les moyens qui sont en mon pouvoir pour que vous reveniez sur votre décision et que nous puissions revenir sur la zone du Rouillard soit comme avant le 1er janvier... Puisque nous en sommes à discuter du dossier de l’interdiction des chiens sur la base, il semble y avoir un désaccord entre le règlement interne et l’arrêté municipal signé par M. Philippe Tautou, maire de Verneuil. »

Un courriel assassin

Le directeur a surréagi le 29 janvier en écrivant : «  Vous portez contre moi des attaques personnelles. Vous ne devriez pas. La bonne idée serait d’arrêter. Vous ne savez ni qui je suis, ni d’où je viens. Alors, réfléchissez bien. Et faites le bon choix. » Etonné par ce texte « dans le style menaces à peine voilées, » Gilles M. a porté indirectement l’affaire au président Pascal Collado, qui peine à s’exprimer clairement sur ce dossier. Contacté par le J2R, le directeur a reconnu que les rapports « se sont dégradés » entre les usagers et la direction. Pour le directeur, cela ne leur donne pas le droit de citer son nom sur un sujet qui a été abordé par une autorité légitime démocratiquement parlant. Certes, son courriel « était sec », mais il faut savoir que l’on ne combat pas une décision d’un organisme délibérant par une mise en cause d’un fonctionnaire territorial. Le printemps arrive et un bon BBQ pourrait aplanir ces incompréhensions de style.

Pour en savoir plus :

Pétition