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Publié : 16 avril 2018

Ecologie politique

Associations environnementales : univers différents, objectifs convergents

Fortes de leurs compétences et de leur représentativité des habitants des 73 communes de GPS&O, les associations environnementales locales s’impliquent dans l’élaboration du PCAET (Plan Climat-Air-Énergie Territorial) que la communauté urbaine doit réaliser avant la fin de l’année 2018.

Environnement, transition énergétique, développement durable, ces termes évoqués à tout propos expriment des idées qui doivent se concrétiser. L’occasion d’agir dans ce sens se présente actuellement avec l’élaboration d’un PCAET (Plan Climat-Air-ÉnergieTerritorial) que GPS&O doit élaborer pour la fin 2018. Le but d’un tel plan est de construire « un projet territorial de développement durable dont la finalité est la lutte contre le changement climatique et l’adaptation du territoire. Résultat visé : un territoire résilient, robuste, adapté, au bénéfice de sa population et de ses activités ».

Les domaines concernés tant environnementaux qu’économiques sont à aborder avec réalisme en insistant sur la qualité de leur adaptation face à ce changement climatique évoqué comme inéluctable. Il s’agit, entre autres, de l’aménagement du territoire, des énergies et de l’efficacité énergétique, des déchets, des mobilités, de l’agriculture et de l’alimentation, des espaces verts et boisés et de toutes sortes de pollutions (air, eau, bruit, lumière…).

L’élaboration du PCAET est donc l’occasion d’entrer dans le jeu des propositions alternatives « fortes » afin que la planification des mesures en faveur du climat montre sa pleine efficacité, comme l’affirment certains acteurs : « Concrètement, cela signifie repenser l’aménagement de nos villes et villages afin de sortir de la dépendance à la voiture et préserver nos sols, replacer les mobilités douces au cœur de nos déplacements, développer les énergies renouvelables, isoler nos logements, proposer une alimentation bio, locale et moins carnée dans nos cantines et restauration collective...  ».

C’est pourquoi une des conditions essentielles pour que ce plan soit réussi est d’associer les associations. En effet il s’agira d’argumenter et de s’engager dans un plaidoyer pour accélérer un changement d’échelle radical : d’individuelles, les mesures devront devenir territoriales.

C’est un vaste programme car les enjeux, nouveaux et multiples, nécessitent notamment :

- la connaissance du territoire et des thèmes importants localement ;

- la connaissance de la position des élus ;

- l’acquisition de compétences ;

- une présence dès la phase de concertation ;

- des propositions d’actions et de mesures aux élus ;

- des idées pour élargir la mobilisation, en s’adressant par exemple aux associations de parents d’élèves pour les cantines.

Qu’il s’agisse de l’urbanisme, de la préservation des espaces verts et des terres agricoles, des mobilités (pistes cyclables, sécurité routière, piétonisation...) ou des transports en commun, il faudra concevoir et accepter des mesures réalistes en fonction des moyens financiers et de la réalité du terrain (par exemple la voiture continuera à être utilisée et ne disparaitra pas du jour au lendemain).

Afin d’atténuer les a priori négatifs qui bloquent tout échange, des propositions concrètes et des négociations constructives seront recherchées afin de s’impliquer sur le long terme car si les associations dédiées à l’environnement sont issues d’univers différents elles se doivent d’atteindre des objectifs convergents : en trouvant des thèmes communs et légitimes, elles veilleront à préserver la qualité de vie et la santé des habitants actuels et futurs du territoire des 73 communes concernées.