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Publié : 14 août 2010

Familles Roms

Déclaration de Benoit Leguay élu divers gauche sur la situation des Roms

Benoit Leguay, élu municipal divers gauche de Mézières-sur-Seine délégué aux transports et à la sécurité, a émis une réaction suite aux déclarations du Maire de Carrières Sous Poissy concernant les Roms, qui sont relayées par voie de presse.
Dans son intervention, qu’il a communiqué à la rédaction, Benoit Leguay expose son point de vue de la situation et demande un retrait de l’avis d’expulsion et la mise à disposition d’une aire d’accueil. Dans un souci de transparence, sa déclaration sera publié en intégralité.

Le Vendredi 13 aout 2010

Déclaration de Benoit Leguay élu divers gauche à Mézières sur seine (78)
L’honneur perdu de la gauche dans les Yvelines ?

Sauf annulation de la demande d’expulsion, le pire va advenir, et la gauche Yvelinoise par les déclarations du maire de Carrières sous Poissy qui sont relayées par voie de presse, en garderait pour longtemps un opprobre mérité. Unité de temps, de lieu, d’action, toutes les composantes d’une nouvelle tragédie sont déjà en place, dans une indifférence insupportable.

Le maire de Carrières sous Poissy, Vice Président de la communauté d’agglomération des deux rives de la Seine et conseiller régional PRG/MUC accueille aussi depuis plusieurs années des populations migrantes, originaires notamment de Roumanie et de Bulgarie, qui survivent, entre expulsions et incendies, dans des campements de fortune, qui se sont notamment multipliés aux abords de la plaine de Chanteloup les Vignes/Triel sur Seine.

Or cette zone, symbole d’un futur avenir industriel, dont l’éco-pôle de Carrières-sous-Poissy et de Triel-sur-Seine qui doit permettre d’imaginer, à travers la ZAC des 3 Cèdres et le parc d’activités dédiée aux éco-constructions, une polarité économique insérée dans la ville est inaugurée depuis peu, ne doit pas rester avec des voisins dérangeant (situation bien évidement non évoquée dans les communiqués de presse). Les friches industrielles désolées qui s’étendent sur des kilomètres, font l’objet d’une lourde réhabilitation, financée en partenariat par l’Etat et les fonds de la communauté de d’agglomération donc par les habitants de Carrières sous Poissy.

D’un côté, collectivités et élus de gauche, héritiers de « Jaurès, Blum et Mitterrand », qui misent sur la « requalification des territoires et la « compétitivité » pour sortir cette zone du « rouge ». De l’autre des familles, des femmes, des enfants, ostracisés, qui survivent dans des conditions sanitaires délicates, déjà en butte à une xénophobie qui menace à tout instant de tourner au drame, familles seulement soutenues par quelques associations qui dénoncent, sans écho, un scandale majeur.

Des lieux doivent être trouvés pour accueillir ces populations dans des conditions de salubrité et de dignité acceptable, assurer un suivi sanitaire efficace, une scolarisation continue des enfants, la protection des parents sur le marché du travail. Bref, une politique cohérente et humaine, dotée des moyens suffisants, s’impose de façon urgente.

C’est un peu de l’honneur de la gauche qui est en jeu, aujourd’hui, sur ma demande de retrait d’avis d’expulsion et la mise à disposition d’une aire d’accueil honorable que je demande au Maire de Carrières Sous Poissy.

Benoit Leguay

Cette déclaration n’engage que son auteur et pas la rédaction des NOUVELLES des Mureaux.

Post-scriptum

Commentaires des lecteurs :
13 septembre 2010 à 21h55min / sdorez — sdorez@laposte.net

Réponse à l’article Déclaration de Benoit Leguay élu divers gauche sur la situation des Roms

"Mr LEGUAY, Je ne vous connais pas, mais je pense bien évidemment que en tant que conseiller municipal de Mézières-sur-Seine , vous avez déjà proposé au Maire PS de Mézières-sur-Seine lors d’un conseil municipal d’accueillir ces pauvres ROMS ; En consultant les compte-rendus du site de Mézières-sur-Seine, je n’ai rien remarqué en ce qui concerne l’hébergement des ROMS. Mais je suis convaincu que votre générosité est sans limite et peut-être que si vous êtes propriètaire d’un terrain , vous seriez prêt à vous en servir pour les héberger. Si cette action se réalisait dans un proche avenir, je serais convaincu de vos propos et de votre générosité."