La crise actuelle due au coronavirus provoque ou provoquera des romans illustrant l’époque ; celui-ci, signé par Philippe Goust, est une première illustration de la vague prolifique de la littérature à venir.
Ce roman est d’une grande actualité : entièrement relatif au virus Covid-19, il est centré à Wuhan, où tout a vraisemblablement commencé ; cette ville est importante pour la grandeur de la Chine ou bien pour son éventuelle future décadence. Elena, Gérard, Lee, entre autres, sont mêlés dans un grand tourbillon pour savoir d’où vient le virus Covid-19. Comment s’est-il propagé ? Il est, probablement, issu d’un labo hypersécurisé de catégorie 4 donc ultrasensible pour les autorités chinoises.
Au-delà du virus, ce roman aborde la volatilité de l’info et la vitesse à laquelle sont traversées les grandes places de la mondialisation rampante : Hong-Kong, Londres, New-York, Singapour… En effet, tous cherchant de nouvelles voies et moyens pour faire davantage de profit dans ce monde exsangue de matières premières, l’info (ou l’infox) devient l’enjeu principal de la vie économique, voire de la vie tout court. A cela s’ajoute la maîtrise de l’intelligence artificielle à partir des ordinateurs quantiques, compliquant l’intrigue au fil de la lecture du roman.
Ainsi, on s’interroge sur l’origine de la Covid-19 et sur la responsabilité du laboratoire BSL‑4 de Wuhan. Pourquoi les cinquante français formés pour prendre part à son fonctionnement ne sont-ils jamais partis à Wuhan ? En parallèle, en 2019, Google avait annoncé avoir eu besoin de moins de trois minutes avec une « machine quantique » dotée d’intelligence artificielle pour effectuer un calcul qui aurait mis plus de dix mille ans avec un super-ordinateur. Pourquoi cette info (ou infox ?) diffusée par le Financial Times n’est-elle restée en ligne que quelques minutes ?
A partir de ces deux grandes intrigues, on voyage, on enquête et surtout on observe les personnages du roman se faufiler dans les méandres de ce monde complexe et globalisé où la morale n’a pas de patrie. Tout profit est bon à prendre. Ainsi, des lieux où se déroule l’action sont parfois près de chez nous (notamment le marché Notre-Dame de Versailles) mais dans la plupart sont des gratte-ciel qui servent de repères à un monde sans frontières.
Par les deux intrigues, on peut devenir sensible aux idées du complotisme car « rien n’est le fait du hasard », a souligné l’auteur dans une interview au J2R. Ce roman soulève des questions, nous interrogeant pour savoir ce que nous vivons actuellement ; il raconte une aventure dont la lecture nous fait du bien !
A propos de l’auteur :
Philippe Goust est sensible et souvent imprévisible. Quand on le voit pour la première fois, on croit voir un professeur de littérature du XIXe siècle, mais ils est plus que moderne : il est taquin à parfois énerver, joueur qui aime gagner, promoteur ou rêveur selon son interlocuteur ; enfin, il est tenace, humain et justicier jusqu’à être le « sauveur » de Karpman, explorateur tous azimuts et grand voyageur, inventeur de légendes et conteur d’histoires, amoureux de la vie, adepte de la procrastination, sauf quand il faut écrire un roman solide.
Nous n’irons pas à Wuhan
218 pages
Éditions Spinelle
Prix de vente : 18,00 € TTC
Disponible fin novembre en numérique sur les principales plateformes de diffusion, en
version papier en librairie et sur les plateformes de diffusion.
Internet : https://philippegoust.jimdofree.com
Contact : philippe.goust@yahoo.fr
Tel : + 33 6 31 19 66 33
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