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Publié : 31 janvier 2021

Sectorisation scolaire

Epône : « non à la sectorisation du collège Benjamin-Franklin »(Webtélé2r)

Sous une pluie sporadique, l’après-midi du dimanche 31 janvier 2021, une centaine de manifestants en lien avec le Collectif contre la sectorisation du collège d’Epône, impactés par la possible sectorisation de leurs enfants du quartier d’Elisabethville d’Epône au collège d’Aubergenville au lieu de celui de leur commune en septembre prochain, ont scandé « non à une décision injuste » des autorités départementales. Ils ont parcouru quatre kilomètres dans la ville et ont interpellé le maire d’Epône, Guy Muller, devant chez lui.

Une centaine de manifestants, composés des parents d’élèves du quartier d’Elisabethville d’Epône et leurs familles, soutenus par la FCPE d’Epône et certains élus d’opposition, se sont donné rendez-vous devant la mairie d’Epône, le 31 janvier, pour manifester leur mécontentement suite à la décision « injuste » du département des Yvelines de sectoriser le collège Benjamin-Franklin. « Non, non à la sectorisation… Demoulin tu va, tu vas trop vite !  » était le mot d’ordre principal du cortège durant le parcours de quatre kilomètres entre la parking de l’Hôtel de ville et la demeure de M. Guy Muller, maire LR de la commune d’Epône et de ses 6500 habitants. Il faut noter que Mezières-sur-Seine et Epône utilisent le collège Benjamin-Franklin qui est archi-saturé, conséquence de la vague de constructions dans la vallée de la Seine. « 500 logements à Mezières, 554 logements à Epône conduisent à s’interroger sur la capacité des équipements public » a déclaré Jean-Pierre Grillon, ancien maire-adjoint à Mazières. En outre, la capacité de la cantine pose de problème, notamment dans cette période de crise sanitaire. « La décision du département a été prise, a souligné Sandra mère d’un collégien, sans aucune concertation des habitants. On nous a mis devant le fait accompli ! »

Après quatre arrêts dans différents lieux d’Epône, le cortège s’est dirigé devant la maison de M. Guy Muller, maire LR. C’était le point d’orgue de cet événement quasi festif. Interpellé, le maire est sorti, et a répondu aux questions de la rédaction du J2R : « J’ai le même souci pour l’éducation des enfants au collège, mais les solutions proposées par les parents d’élève (NLDR : modulaires sur place ou élargissement sur le terrain adjacent…utilisé par le club de tennis) ne sont pas de tout viables » a rétorqué M. Muller.

Les leaders de ce collectif de parents d’élèves, Mme Sandy Vieira et M. Arnaud Serfin, ont pris la parole à la fin pour souligner la détermination et leur volonté de continuer à se battre contre « cette décision injuste » ; et le collectif va, semble-t-il, évaluer les modalités pour avancer sur le terrain juridique si le rapport de forces leur est défavorable. Le collectif a déjà rencontré les autorités communales et départementales, en particulier, Mme Cécile Demoulin, en charge des collèges du département des Yvelines.

En conclusion, ce cas démontre clairement le manque d’anticipation de la part des autorités compétentes sur les domaine du logement et du développement économique car on construit à tout va sans prévoir des équipement publics qui permettront de satisfaire les besoins élémentaire d’une population de plus en plus exigeante. Voilà Pierre Bédier et ses élus départementaux prévenus : «  On ne lâchera rien jusqu’à l’abandon de ce projet de sectorisation » a conclu Mme Sandy Vieira.

C’est sans doute la dernière manifestation organisée par le « Collectif contre la sectorisation du collège d’Epône » avant la décision finale le 8 février prochain.