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Publié : 31 mars 2022

Éditorial de la rédaction du J2R

Le J2R pillé encore une fois par un collectif qui dit défendre les droits

Le Journal des Deux Rives a appris par l’un de ses correspondants que des vidéos, qu’il avait lui-même tourné pour faire un reportage pour le journal sur un logement insalubre aux Mureaux, ont été détournées par le Collectif Blouses Blanches et Libertés Fondamentales. Ce dernier l’avait contacté pour réaliser ce reportage.

Sans demander l’autorisation à personne, ce collectif a monté et diffusé une partie du reportage le dimanche 27 mars 2022 sur sa page YouTube. Évidemment le but était de donner leur unique point de vue sur la situation de ce logement et de ses résidents. Notre correspondant, lui, était là pour faire un reportage, un vrai travail de correspondant de presse, où les points de vue et positions de toutes les parties se croisent. Or il en a été privé et peiné. Effectivement, contacté par la rédaction, la mairie des Mureaux avait accepté de donner son droit de réponse dans le reportage global. Cela aurait pu éclairer le sujet et la situation. Car comme tous les historiens et les journalistes le savent, rédiger un récit sans prendre en compte les différents témoignages, ou sans vérifier les propos, cela s’appelle faire un « tout droit » dans l’histoire. Cela s’appelle imposer les choses en retirant le droit fondamental des gens à se forger leurs opinions. Le reportage, par cette action, est biaisé et incomplet.

Ici, dans cet édito, nous ne dénonçons pas le message ou l’information que ce collectif a voulu mettre en lumière, mais bien la méthode qu’il a utilisée : utiliser les vidéos d’un correspondant de presse, qui a été très gentil de leur montrer les prises qu’il avait pris en toute transparence, pour faire sa propre propagande.
Un journal est là pour exposer des faits mais dans leurs globalités, sinon ce n’est pas un journal mais un service de propagande.
Notre correspondant a été choqué par le comportement de ce collectif à son égard et à l’égard de son travail, alors qu’il avait, par le passé, réalisé d’autres reportages sur ce dernier collectif pour parler de leurs actions sociales. Il ne souhaite plus désormais traiter les questions sociales dans ses reportages.

Comment voulez-vous défendre les droits des personnes alors que vous ne respectez même pas les droits fondamentaux de ces derniers ?

En tant qu’organe de presse officiel et déclaré, le Journal des Deux Rives et ses filiales (Les Nouvelles des Mureaux Seine&Vexin et la Webtélé2r) se doivent de respecter et d’appliquer une rigueur dans la rédaction de ses reportages pour respecter nos droits et nos devoirs attachés à la liberté de la presse en vigueur dans notre pays. Puisque ce collectif n’a pas respecté les droits et les devoirs de notre journal, nous nous donnons le droit de porter plainte contre ce collectif et toutes les personnes ou structures qui diffuseraient nos images et nos vidéos sans autorisation de la rédaction.
Évidemment, lorsque le reportage sera complet et, puisqu’en diffusant cette première partie, ce collectif nous a donné le droit de le faire aussi, nous publierons ce dernier reportage. Car comme le font les journalistes occidentaux pour contrer la propagande de Poutine, il nous faut publier l’intégralité des faits. Mais cela sera la dernière fois que nos lecteurs entendront parler dans nos colonnes, et sans doute également dans celles des journaux dignes de ce nom, de cette association aux méthodes discutables.

La Rédaction du Journal des Deux Rives,
Les NOUVELLES Des Mureaux Seine&Vexin et
de la Webtélé2r