Jeudi 2 février 2023, la mobilisation contre la politique sociale, menée actuellement par le département des Yvelines, a été bien suivie à Chanteloup-les-Vignes. Environ 40 personnes ont manifesté pour demander plus de moyens et plus d’écoute de la part du Président du département des Yvelines, M.Pierre Bédier.
Dans le cadre d’une journée nationale de mobilisation du Social et du Médico-social, les professionnels du Conseil Départemental se sont mis en grève ce jeudi 2 février 2023. A l’appel de la CGT 78, ce mouvement de grève a été bien suivi à Chanteloup-Les-Vignes.
Appel à la gréve... pourquoi ?
Dans le département des Yvelines, les services départementaux et ses établissements publics sont sous tension de longue date pour exercer les missions relatives aux compétences sociales et médico-sociales (enfance, social, insertion, santé, accueil…), selon les communiqué de la CGT 78 appelant à la mobilisation.
Ces tensions sont exacerbées compte tenu « du manque de considération à l’égard du personnel et des nombreux projets en cours de réorganisations et d’externalisations de missions, qui aggraveront la dégradation des missions de solidarité yvelinoises en 2023. »
Selon le communiqué, ces tensions s’exacerbent au regard de nombreux projets en cours de réorganisations et d’externalisations de missions qui aggraveront la dégradation des missions de solidarité yvelinoises :
Projet de fermeture du Centre Maternel Porchefontaine à Versailles
Projet de transfert des psychologues Aide Sociale à l’Enfance à un futur GIP (IPEA) ;
Projet de transfert de la prévention en GIP avec l’IFEP ;
Projet de transfert de missions d’insertion au GIP Activity ;
Externalisation d’Action Éducatives à Domicile des services ASE ;
Installation de cabines de téléconsultation médicale dans des locaux inadaptés, sans protocole sanitaire ni moyens cohérents associés ;
Réorganisations multiples sans consultation sans lisibilité, sans écrit ni perspectives claires ;
Manque de moyens pour répondre à la population ; sous-effectif... etc...
Ce contexte dégradé est également marqué par le peu de considération à l’égard du personnel :
Charges de travail et tâches administratives accrues ;
Absence de reconnaissance des « oubliés du Ségur » ;
Pression sur les assistants familiaux pour restreindre les droits ;
Absence de prise en compte de l’avis des professionnels sur les projets en cours etc...
Nelly Pascaud, représentante du personnel CGT et assistante sociale, a passé en revue les revendications actuelles et, notamment, celle de revenir à une politique plus juste dans le reportage qui suit. L’interview de Mme Nelly Pascaud a été réalisé devant le bâtiment d’un TAD ou Territoires d’Action Départementale.
2009-2025 © Les NOUVELLES Des Mureaux Seine&Vexin - Tous droits réservés
Ce site est géré sous
SPIP 3.1.1 [22913]
et utilise le squelette
EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : dimanche 16 février 2025