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Publié : 9 avril 2011

Réhabilitation urbaine

Les Mureaux parmi le top 10 des opérations ANRU

Une belle brochette d’élus, d’opérateurs immobiliers et d’acteurs institutionnels ont assisté, le 7 avril, à la présentation de l’état d’avancement de l’opération ANRU dans la ville des Mureaux.

Ensuite, la signature de l’avenant de la convention ANRU a prolongé l’action généralisée pour rendre aux habitants une ville métamorphosée... à condition que tous s’investissent. Il s’agit d’un investissement global de 400 millions d’euros correspondant à une subvention ANRU à hauteur de 102,7 millions d’euros, dont 3,3 millions au titre du plan de relance économique.

"Fana" de la résidentialisation

Après une période de "flottement" dans le financement et dans la volonté politique de l’Etat, la ville des Mureaux a décollé comme une fusée (c’est une ville Ariane... n’est-ce pas !). Pour le premier édile, François Garay, content de montrer sa ville, ses résultats et ses atouts le jour J, l’opération de réhabilitation aux Mureaux est considérée comme étant une des top 10 par l’Agence nationale de réhabilitation urbaine (ANRU). Devant le préfet des Yvelines Michel Jau et les autres personnalités présentes, dont la députée Sophie Primas, à la cérémonie de signature, il a exposé la volonté de la ville de réussir à condition que le portage financier et institutionnel en suive. D’ailleurs le président de l’ANRU, Gérard Hamel, député de Dreux, était acquis à la cause : "Je suis un fana de la résidentialisation" a-t-il souligné.Par ce terme technique, on indique que le but final est de rendre l’espace public et l’habitat plus proche des attentes (financières, sociologiques, urbaines...) de la population. Il résume l’idée que à chaque période de sa vie, il y a une réponse en matière d’habitat avec une responsabilisation définie pour durer dans le temps.

Justement, lors de la visite du terrain en trois temps, J-L Bossavit, le directeur du projet ANRU a expliqué son savoir et surtout les réalisations de l’opération ANRU depuis 2008. L’axe stratégique consiste à "marier" la ville et la Nature. L’avenue de l’Europe en est une preuve... Les enjeux de la démolition et du relogement ont été aussi présentés : en fait, pour 1 logement détruit il faut en construire deux ! L’apport des bailleurs institutionnels tel OSICA a été déterminant pour prendre aussi sa responsabilité financière. Selon OSICA, les objectifs ont été largement atteints (75%).

Equiper les quartiers et changer l’urbanisme d’une autre époque

Cependant, il faut équiper les nouveaux quartiers qui sortent du sol : une crèche, une école... un commissariat, une mosquée, une "petite usine" bio-mass sont envisagé ou déjà en route. En bref, l’impénétration de la Nature dans la ville est un enjeu majeur de la prochaine étape de ce processus urbain de réhabilitation généralisée : les cinq quartiers classées Zones Urbaines Sensibles sont les Bougimonts, Bécheville, l’Ile-de-France, la Vigne Bllanche et les Musiciens. A cela s’ajoute deux quartiers intéressants pour relier ces cinq quartiers au centre ville : La cité Renault et le Grand Ouest.

Pour le président de l’ANRU, Gérard Hamel, le cas des Mureaux "est comparable" aux autres opérations ANRU en France. Oui, on comprend la gêne de donner de bons et de mauvais point car un président par définition est consensuel.

En conclusion, et presque au moment de la signature, François Garay s’est permis un cocorico : "Nous sommes dans le top 3... allez on va dire dans le top 10". Et il a poursuivit : "nous avons réussi à contourner les contraintes et nous avons investi avec vous... dans la Cité. Un euro investi ici sera bien utilisé." Mais la butade n’était pas anodin car lorsque l’on connaît les difficultés de financer les "engagements pris par l’ANRU dans le passé" la ville des Mureaux a bien négocié son chemin qui nous amène à la reconduction en bonne et due forme d’une opération urbaine de qualité qui fera date. Comme l’a dit le président Hamel, "cet effort est pour changer l’urbanisme d’une autre époque..." celui d’un fonctionnalisme à outrance.

Nota de bas de page

A ce jour, le projet est engagé financièrement à hauteur de 56%.

La subvention ANRU est engagée à hauteur de :

46% pour les démolitions ;

44% pour les constructions ;

40% pour les réhabilitations ;

47% pour les résidentialisations ;

97% pour les aménagements.

Programme opérationnel en bref :

En ce qui concerne le logement, il s’agit de réhabiliter 1626 logements et de résidentialiser 2528 logements.

Il faudrait démolir 1108 logements sociaux dont 510 dans les 5 quartiers.

En ce qui concerne l’espace public, 25 ha sont concernés par l’aménagement global (17,5 ha voirie et 7,5 ha d’espaces verts et jardins). Deux équipements seront susceptibles de se créer et/ou être réhabilités : grand pôle éducatif et un grand groupe scolaire.