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Publié : 7 mai 2011

CVA et satellites

Les satellites « Météo » par Laurent Romejko

Jeudi 5 mai 2011, dans le cadre des conférences menées aux Mureaux en raison de la présidence de cette dernière de la Communauté des Villes d’Ariane (CVA), Laurent Romejko est venu faire un exposé sur : « Les satellites au service de la météo ».

Clin d’œil d’un muriautin

C’est dans la grande salle du Cinéma Frédéric Dard des Mureaux, que le présentateur de télévision, Laurent Romejko, a animé une conférence sur le rôle des satellites METEOSAT, à partir de 20h30. C’est un petit retour au pays, un « clin d’œil  » pour lui puisqu’il est Muriautin. Fait que le présentateur a souligné dès le début en faisant la remarque suivante : « J’ai l’habitude de remercier les gens de m’accueillir chez eux, mais là…  ».

Un public nombreux était venu ce soir. Parmi-eux, il y avait beaucoup d’anciens de l’Aérospatiale.

Petite histoire des satellites météorologiques

L’histoire de la météorologie, des boîtes d’observation terrestres, au premier Spoutnik en 1957 lancé par l’URSS, en terminant par le premier satellite météorologique lancé fin mars 1960 par les Américains, fut survolée par Laurent Romejko afin d’en venir aux satellites de METEOSAT. Le premier « MSG (Météosat Génération 1) » fut lancé le 23 novembre 1977.
Les satellites METEOSAT appartiennent au consortium EUMETSAT, qui regroupe 18 pays d’Europe. Les satellites de cette génération ont servi jusqu’en 2006. Effectivement, en 2005, un MSG de deuxième génération, fabriqué à Cannes, fut lancé de Kourou en Guyane.
MSG 8 et 9 sont actuellement en orbite géostationnaire. C’est-à-dire qu’ils vont à la même vitesse que la Terre sur une orbite comprise entre 35800 et 36000 km. C’est la plus haute. Le Satellite MSG 9 transmet des images de la Terre, utiles pour faire les prévisions météorologiques, toutes les 15 minutes avec une précision d’un kilomètre. Ces images sont envoyées à un centre en Allemagne pour être traiter, puis renvoyées au satellite. Et de ce dernier, elles vont à Lannon puis à Toulouse. Météo France reçoit les images et met à disposition ces dernières afin que les chaînes de télévision, tel que France 2, puissent faire leurs bulletins « météo ».

Satellites multi-fonctions

Ces satellites, car ils sont en réalité quatre en orbite (MSG 8, 9 et deux sur une orbite plus basse autour des pôles), ne servent pas qu’à faire les bulletins « météo  » de la télévision. Les images, qu’ils transmettent, servent aussi à l’aviation, aux transports, aux entreprises énergétiques et à l’agriculture. Ils surveillent également l’environnement. Il existe une coopération entre les utilisateurs de satellites météorologiques dans le Monde afin de se transmettre les différentes images du globe obtenues. La réalisation de la troisième génération de satellite MSG, encore plus précise, est d’actualité. Le lancement du premier est prévu vers 2015 et sa mise en fonction vers 2018.

Il y a autour de la Terre plus de 5 milles satellites en orbite. Environ 2 600 d’entre-eux sont actifs. Les autres ont terminés leurs services. Un satellite ne vit pas plus de 10 ans. Ils ne sont pas totalement abandonner dans l’Espace. Ils sont surveillés depuis la Terre, mais certains finissent par se détruire dans l’atmosphère ou par se percuter entres-eux.

A la suite de son exposé, Laurent Romejko a répondu aux questions du public. Certaines portaient sur les phénomènes climatiques d’autres sur les satellites.

François Garay, le maire des Mureaux, a clôturé la conférence en prononçant quelques mots de remerciement à l’égard de Laurent Romejko. Il a, également, annoncé que d’autres conférences sur l’Espace auront lieux aux Mureaux d’ici peu.