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Publié : 4 septembre 2011

Elections Sénatoriales

La liste yvelinoise UMP emmenée par Gérard Larcher

La liste de droite fait une campagne active de proximité, aidée en cela par les nombreux élus locaux UMP dans les Yvelines. Les 8 candidats s’appuient sur un programme solide dont les priorités sont la simplification des normes qui bloquent l’initiative des élus locaux.

Une liste qui ne se défend pas de critiquer le gouvernement.

L’UMP et la droite espèrent préserver leurs 5 élus dans le 78.

Les huit candidats de la majorité présidentielle pour les prochaines Sénatoriales font campagne dans les Yvelines. Porté par leur tête de liste, l’actuel président du Sénat, Gérard Larcher, et composé de deux Versaillais (Mme Duchêne, première adjointe au maire, et M. Schmitz), la liste qui ne dit pas son nom (l’UMP, voir encadré) et qui ne se gêne pas pour critiquer l’exécutif, compte valoriser l’expérience et la compétence des candidats.
Gérard Larcher et son équipe défendent d’abord leur bilan au Sénat : « nous avons pleinement joué notre rôle de garant de la décentralisation  » durant les débats concernant la mise en place des schémas de coopération intercommunale, considèrent-ils.

Une liste qui refuse l’étiquette UMP mais qui ne refuse pas de critiquer le Gouvernement :

Le programme des candidats de la majorité sortante surprend à deux titres. On a beau chercher dans tous les recoins des plaquettes de communication et des tracts distribués aux grands électeurs, il n’y a aucun logo UMP. C’est dire si ses propres élus, M. Larcher en tête, évite toute référence au pouvoir actuel !

Second étonnement : les critiques ouvertes adressées au pouvoir exécutif. « Les Sénateurs demandent que l’Etat prenne en compte l’avis des élus locaux, qu’il doit considérer comme de véritables partenaires et qu’il s’appuie sur leurs compétences ». « Il faut une adaptation du droit aux réalités locales  » et les candidats revendiquent « une simplification de certaines normes, par exemple en matière d’urbanisme ».

Le deuxième homme de France va jusqu’à écrire qu’il faudrait arrêter de « systématiquement encadrer l’action des élus et faire confiance à l’initiative locale  ».

Certes, un discours adapté aux électeurs, qui sont massivement des élus locaux. Mais, tout-de-même, on ne s’attendait pas à une telle analyse critique que ne refuserait pas Catherine Tasca, tête de liste concurrente, sur la liste PS...

Outre la priorité portée à la simplification des normes et des contraintes pesant sur les élus locaux, la liste UMP insiste sur la volonté de réduire l’endettement du pays et l’importance de la controversée « Règle d’or » qui interdirait tout déficit public de la part de l’Etat.

Côté emploi, l’équipe UMP insiste sur l’apprentissage : « le Sénat a fait de l’emploi des jeunes une de ses priorités et l’apprentissage répond à ce défi  ».

Autre problématique yvelinoise mise en valeur : l’agriculture et les territoires ruraux, qui sont autant de « richesses économiques indispensables  ». Répondant à une préoccupation locale de notre communauté d’agglomération, les 8 candidats comptent valoriser «  les circuits courts et les nouvelles filières agro-économiques ». Par ailleurs, « l’avenir de la ruralité nécessite une desserte par les transports et le maintien des services publics  ».

Côté logement, l’UMP nuance la fameuse règle des 20% de logements sociaux qui doit aussi « tenir compte des particularismes de chaque territoire ». Effectivement, les Yvelines, département riche et à forte proportion d’habitants privilégiés, compte beaucoup de communes qui ne respectent pas le quota des 20% - comme à Triel ou Andrésy.

L’UMP espère refaire le coup des 80% dans les Yvelines

La liste de M. Larcher espère récupérer ses 5 places de sénateurs dans le département sur les six. Mais les sondages prévoient la perte d’un siège au profit de la liste de gauche.

L’élection du 5ème candidat, Alain Schmitz, n’est donc pas assurée. L’affaire est importante puisque M. Schmitz est actuellement président du Conseil général des Yvelines.

Pour les Yvelines, les candidats sont élus au scrutin proportionnel plurinominal, sans panachage ni vote préférentiel. Chaque liste électorale doit comporter deux noms de plus qu’il y a de sièges à pourvoir et être composée alternativement d’un candidat de chaque sexe. La répartition des sièges est réalisée grâce au quotient de Hare. Les sièges restants sont ensuite attribués avec la méthode des plus fortes moyennes.