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Publié : 7 décembre 2011

Législatives 2012

Marie-Hélène Lopez-Jollivet dénonce "une régression démocratique"

Le processus de désignation des candidats aux élections législatives a eu lieu dans la 7ème circonscription des Yvelines. Mme Lopez Jollivet n’a pas été désignée. Amère, telle est la conclusion que l’on tire de la lettre ouverte qu’elle a envoyée à Martine Aubry, première sécretaire du PS. Mme Lopez-Jollivet prend acte du verdict mais dénonce les "dysfonctionnements internes" de la désignation de la candidate PS pour les législatives de 2012.

D’une manière prémonitoire, à une question qui avait été posée par la rédaction, Mme Lopez-Jollivet avait répondu : "Elle (NLDR : Estèlle Rodes) tient l’appareil mais je tiens le terrain.". Justement, l’appareil semble avoir "déraillé" selon une première lecture de la lettre ouverte à Martine Aubry du 5 décembre 2011.

Mme Lopez-Jollivet, candidate malheureuse, y dénonce des méthodes intolérables "qui discréditent gravement l’engagement politique des élus locaux, et déconsidèrent l’action militante sur le terrain. Surtout elle attaque Philippe Esnol qui a pratiqué du néo-népotisme... Selon la lettre, "...à Conflans-Sainte-Honorine, le vote des militants est soumis aux pressions - discrètes mais efficaces - du sénateur-maire et de sa compagne, elle-même actuelle secrétaire de section..." Par ailleurs, cette dernière est aussi directrice de Cabinet et demain conseillère générale à la place de son mari.

Quels sont les faits de ce dysfonctionnement ? La lettre fait allusion, sans plus de précision, d’un courriel envoyé aux militants à la veille du scrutin. Il n’y a pas eu de contrôle pour les identités de votants au scrutin interne du PS à Conflans-Sainte-Honorine ; pas d’enveloppes pour garantir la discrétion des votes. Mis à part cela, il est curieux de voir que seules deux sections - Conflans et Chanteloup - ont voté pour la gagnante : Estèle Rodes.

Enfin, Marie-Hélène Lopez-Jollivet prend acte de ce résultat mais considère que la 7e circonscription n’est pas gagnable car les conditions de la victoire ne sont plus réunies... Triste pour la candidate malheureuse, qui avait tout pour elle sauf l’appareil et le poids politique d’un socialiste de la 7e circonscription, Philippe Esnol.