Vous êtes ici : Accueil > Actualités Locales > Politique > Tourner la page
Publié : 6 janvier 2012

Affaire David Regy

Tourner la page

Beaucoup de personnes qui nous lisent, et certains qui nous appuient, s’interrogent : où en est-on dans l’"affaire David Régy" ? Rappelons que ce litige entre la ville de Triel et le Journal des Deux Rives (J2R) porte sur "l’utilisation illicite du logo" (selon la municipalité) de la ville par le J2R dans le cadre du défi David Régy de juin 2011.

Après deux réunions de négociations et moult échanges téléphoniques , Joël Mancel, le maire de Triel, a été informé de la dernière position du J2R. La balle est dans le camp de la municipalité Trielloise.

Le 27 octobre, le Journal des Deux Rives et son éditeur, COOPACTIVE, ont reçu une assignation devant le président du Tribunal de grande instance de Pontoise pour être jugés d’un fait d’utilisation illicite du loge de la ville de Triel. (Voir l’article David contre Goliath)

Trois conditions et 3.000 euros

Depuis le 31 octobre, nous avons fait une offre de négociation en vue de régler ce différend à l’amiable, souhait que le directeur du J2R a réitéré au Maire de Triel le 5 novembre en marge d’un événement local.

Selon Mme Anne Fugen, cogérante de COOPACTIVE, assignée solidairement avec le Journal des Deux Rives, qui s’est entretenue au téléphone les 8 et 9 novembre avec Monsieur Alain Somers, le maire a formulé les conditions posées par la municipalité pour arrêter la procédure engagée contre le Journal des Deux Rives, soient :

  • 1) Le paiement de la somme de trois mille euros (3.000 TTC) au titre du remboursement des honoraires versés à l’avocat engagé par la ville ;
  • 2) La parution sur support papier du Journal des Deux Rives (un tiers de la couverture de la version papier) d’une note explicative sur l’utilisation par le Journal du logo de la ville dans le cadre d’une démarche sportive trielloise entreprise par David Régy qui devait participer à la course Paris-Colmar en juin 2011.
  • 3) Une information de ma part au conseil municipal de Triel est également demandée par le directeur général de services, M. Alain Somers.

Le Journal des Deux Rives regrette bien entendu cet incident et accepte donc volontiers l’une des conditions mises au règlement à l’amiable de cette affaire (mise au point auprès du public) : nous sommes disposés à publier une mise au point en page 1 du journal pour éviter tout risque de confusion entre le Journal des Deux Rives et la ville de Triel-sur-Seine.

Cette mise au point s’adressera à un large public car le Journal se propose également de faire paraître une rectificatif sur son site Internet (www.journal-deux-rives.com), dès qu’un accord formel aura été signé par les deux parties, la ville de Triel et le Journal des deux rives.

Enfin, le Journal se propose de restituer la cinquantaine d’exemplaires du bulletin incriminé, qui restent encore dans ses archives.

1.000 euros ?

En revanche, le Journal ne peut accepter la deuxième condition de la ville, à savoir le paiement de la somme de 3.000 euros pour rembourser les honoraires que la municipalité aurait versés à son Avocat. Lors de la réunion du 5 décembre entre les parties directement concernées (MM. Mancel, Somers, Acosta et Mme Fugel), ce montant a été réduit à 1.000 euros avec condition de le verser à DAVID REGY pour son défi 2012.

En effet, face à cette demande financière, qui nous parait disproportionnée au regard des intérêts en cause, le J2R n’a que sa bonne foi à opposer et ne saurait à l’évidence assumer une telle charge financière, au risque de disparaître, purement et simplement.

Nous sommes un journal indépendant local doté de moyens modestes, qui vient de sortir son 101ème numéro, et nous n’avions pas d’autre but que d’aider le champion David Régy dans sa quête pour la victoire d’un Paris-Colmar mythique.

La troisième demande est surprenante et ne peut pas être acceptée car, comme vous l’avez dit vous-même, Monsieur le Maire, au "Courrier des Yvelines" du 09 novembre 2011, il n’y a pas lieu de faire un amalgame entre ma qualité de conseiller municipal et mon rôle de directeur de publication.

Atout du J2R

Cependant, après une réunion de la dernière chance, le 9 décembre 2011, le directeur du J2R, a informé le maire de Triel de la dernière contre-proposition du Journal : on est prêt à publier sur l’Une une mise au point de la part de la mairie et le directeur du J2R écrira aussi au "Courrier des Yvelines" pour que le rédacteur en chef de cet hebdomadaire modifie une partie de l’article que Monsieur le Maire de Triel trouve "déplacée" (1).

En définitive, le J2R a un atout : la mairie de Triel avait aussi "négligé" la propriété intellectuelle d’un certain Pollux, le pseudonyme officiel de Rodrigo Acosta-Garcia, auteur d’un article sur David Régy.

Dans un "presse book"(2), document marketing diffusé largement sur le net et émanant du service de communication de la ville de Triel (démarche qui avait été validée par les quatre partenaires dont la ville de Triel), on trouve un copié-collé d’un article du J2R sans l’autorisation expresse du dit journal.

Nous tenons à la disposition de tous - et surtout des avocats de la ville de Triel - la preuve de ce fait. Examinez surtout la page 8 du dit press book :

Notre avocat conseil est en train de réfléchir sur les voies et moyens pour trouver une solution par le biais d’une médiation juridique. Dans cette période de voeux, et pour 2012, le J2R espère donc que cet incident trouve une issue rapide dans l’intérêt de tous.


(1) Citation : le Journaliste fait dire à Monsieur Acosta Garcia : "Il faut croire qu’on doit gêner certains élus de Triel qui veulent faire leurs combines entre eux..."

(2) Press book indiquant les "3 partenaires" et oubliant de citer le quatrième : le J2R