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Publié : 9 février 2012

Janvier/Février 2012 : enquête publique pont d’Achères/RD30-RD190

Les Yvelines : le département de l’automobile et de la route

Les Yvelines sont le premier département français de l’automobile, en termes d’emplois. Le Conseil général va investir 140 millions d’€ pour renforcer son réseau routier. La connexion départementale entre Triel et Achères (et son pont entre Carrières et Andrésy) est le projet phare du département.

Les Yvelines demeurent une exception, au moment où la très grande majorité des départements réduisent leur budget « Route  ».

Le Conseil général des Yvelines est fier de ses automobiles : ses usines PSA et Renault, son réseau routier… Défenseur du prolongement de la francilienne A104, un temps partisan d’un circuit de Formule 1, les élus yvelinois ont même créé le concept de « Vallée de l’Automobile », suite au fiasco médiatique du circuit…

"Une accélération indispensable de la modernisation du réseau routier"

La majorité départementale rappel que près de 60 % des « déplacements quotidiens effectués par les Yvelinois sont effectués en voiture, dont les trois-quarts en interne  ». De surcroît, pour le président du Conseil général (CG 78), Alain Schmitz (UMP) : « chaque jour, les Yvelinois doivent faire face à un réseau de transports collectifs saturés, et aux embouteillages aux heures de pointe. » D’où une nécessaire «  accélération indispensable de la modernisation du réseau pour un département qui ne peut être desservi par des liaisons complètes en transports collectifs » (propos du vice-président chargé des transports, JM Tétard (UMP).

Les Yvelines, exception routière nationale

Dans ce contexte, le pont d’Achères est attendu pour « améliorer l’accès à la boucle de Chanteloup ». Selon le journal des Echos (18/01/12), les Yvelines font figure d’exception au moment où la majorité des départements « économisent sur les investissements routiers  », en raison de marges budgétaires réduites et de la baisse anticipée des dotations de l’Etat, après les élections nationales de mai et juin 2012. Globalement, les investissements routiers ont sensiblement baissé ces dernières années (voir notre schéma) : les départements doivent déjà financer leurs actions relevant de leur compétence obligatoire (scolaire et social).

Partout, « la priorité est donnée à l’entretien plutôt qu’au neuf », selon le quotidien économique... Sauf dans les Yvelines, département fier de ses routes, qui peut compter sur un nombre d’élus conséquent travaillant ou ayant travaillé pour les grands groupes français d’automobiles implantés dans notre département.