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Publié : 22 février 2012

Grève à Epône

Communiqué de Benoit Leguay sur la grève à l’Hôtel Campanile d’Epône

Ce communiqué a été transmis par Benoit Leguay, Conseiller Municipal de Mézières sur Seine Membre du Front de Gauche, qui relate la grève menée par des salariés de l’Hôtel Campanile d’Epône ce mercredi 22 février 2012.

Communiqué

« A partir du mercredi 22 février l’ensemble des salariés de l’Hôtel Campanile d’Epône seront en grève illimité pour dénoncer la surcharge de travail, des heures supplémentaires non payées et non récupérées mais bien plus encore : des pressions morales insoutenables. On nous relate des diffamations, des suspicions de vol, des dénigrements de la vie privée.
Ces salariés dénoncent un « mal vivre », conséquence directe des évolutions de l’organisation du travail, du développement de nouvelles pratiques managériales basées sur le stress, de l’individualisation des situations de travail, de l’intensification des rythmes et de l’incertitude qui pèse sur les salariés quant à leur avenir.

Le front de gauche, par mon intermédiaire, fera tout ce qu’il peut pour enrayer cette « folle » machine et protéger les vies au travail.

Le gouvernement pense que les réformes du marché du travail doivent être accélérée « flexibilité » pour les travailleurs et casse du droit du travail (révisions des conventions collectives par des accords branche par branche…). Nous sommes en désaccord sur cette vision archaïque du travail.
Nous sommes solidaires avec les luttes des salariés du campanile d’Epône et nous rappelons aux dirigeants que personne ne peut imposer à un salarié un cadre de travail moins favorable que celui fixé par la Loi. C’est ce qu’on appelle la « hiérarchie des normes ».

Et elle est consubstantielle de notre République :

  •  la Loi protège le faible face au fort,
  •  la Loi fixe le cap, la Loi encadre le contrat.

Alors oui ! Si cette loi n’est pas respectée les casseroles du Campanile d’Epône doivent faire du bruit ! »