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Deux Muriautins en compétition !

Moktar Hadjri, l’entraîneur du Boxing Amateur des Mureaux (BAM), a commencé en évoquant le fait, qu’il est de coutume, pour le BAM et la commune, d’organiser chaque année un événement comme des phases finales de championnat de France. Ce fut le cas l’an dernier avec un 8e de finale où le club avait présenté quatre boxeurs. Cette année, le BAM aura deux boxeurs amateurs, Dimitri Balossa et Mohammed Haddouchi, à présenter à ce niveau de compétition. Il y en a un troisième, qui est Geoffrey Dos Santos (en 54kg), mais il ne fera sa rentrée sur le ring que le 6 mars prochain et directement lors de la demi-finale du championnat de France.

Quelques questions à l’entraîneur !

La raison de cette rentrée tardive, Mr Hadjri l’a présenté ainsi : «  Les vainqueurs de ce quart de finale iront boxer à la demi-finale de la Coupe de France. Entre les demi-finales du championnat, il y a déjà la Coupe de France. Donc, il y aura les demi-finales le 13 février, et les finales de la Coupe le 20 février. Et après, pendant deux semaines, il n’y aura plus rien. La reprise se fera le 6 mars, où il y aura une demi-finale du championnat de France. Les vainqueurs de la Coupe de France rentreront, également, dans les demi-finales du championnat de France. »

Pouvez-vous nous présenter les deux boxeurs du BAM en compétition samedi soir ?

« Dimitri Balossa, qui est un habitué, car il a déjà fait une finale. Et le deuxième super lourd, qui n’en est pas un, c’est Mohammed Haddouchi, qui fut deux fois en quart de finale, deux ans de suite dont l’an dernier. Ce dernier est assez vif et surprenant. »

Est-ce qu’il est possible de dire que Mohammed Haddouchi a un objectif : passer les quarts de finale et qu’il s’entraîne pour ?

« Il s’entraine pour ! Ces deux garçons s’entraînent en équipe et je m’adapte pour les aider. Ils s’entraînent ensemble le matin avec moi pour préparer cette compétition. Ce qui leur permettra d’être en forme le jour J. Sur le papier, ils ont tous les deux de grandes chances de passer  ».

Moktar Hadjri essaye de donner un maximum d’atouts à ses boxeurs pour qu’ils réussissent à passer ces quarts de finales.

En ouverture...

Samedi soir, il n’y pas qu’un quart de finale, il y aura aussi des combats de boxe hors-compétition en ouverture. Mr Hadjri présenta, alors, les boxeurs du BAM, qui boxeront en première partie de soirée.

« En ouverture, Eli Konki (en 54kg), qui est notre junior international et qui est champion de France junior. Il aura pour tâche de venger Driss Yalaoui, qui est passé à travers sa finale d’Ile de France, un jour de mal forme. J’ai totalement confiance en ce gamin l ! Il est très fort ! Ils sont tous les deux qualifiés pour les championnats de France. Mais en avril, il y a les finales des championnats de France Juniors, et il y a aussi les championnats du Monde juniors. Tony Yoka est déjà qualifié pour les championnats du Monde, mais pour les deux autres, Driss et Elie, pour eux, la sélection n’est pas encore faite. Nous ne savons pas qui ira aux championnats du Monde, mais ils sont sur la liste.  »

Ils vont aux championnats de France, mais ils ne sont pas encore qualifiés pour les championnats du Monde ?

« S’ils vont aux championnats du Monde, ils n’iront pas aux championnats de France. Mais, ils sont, déjà, qualifiés pour les Frances. Nous nous attelons à les amener en forme le jour de la sélection. Geoffrey Dos Santos (54 kg) va, également, boxer samedi soir. Comme il n’aura pas repris la compétition, puisqu’il fait sa rentrée que le 6 mars, il aura, ainsi, un combat de préparation. »

Quelques questions au Président !

Le président du BAM, Mr Rih, a accepté de répondre à quelques questions portant sur ce championnat, sa préparation et sur les objectifs du BAM.

Sentez-vous une pression s’installer sur vos épaules à quelques jours de ce rendez-vous que le club organise ?

« C’est une pression modérée aujourd’hui car nous sommes à trois jours de l’échéance et que le travail a été fait. Maintenant, il faut être à la hauteur du rendez-vous qui est national et aussi de la justesse des parties participantes. C’est-à-dire à la fois la fédération et la ville, qui est un partenaire fiable et historique. Et puis, il faut que le talent soit là ; à la fois les forces vives et les boxeurs, pour le rendez-vous qu’est celui-ci ! »

Il y a toujours eu de grands rendez-vous de boxe aux Mureaux, comme des « France/Cuba », par exemple. Ils furent toujours de grands succès du point de vue de l’organisation. Le BAM a-t-il encore peur de rater un tel rendez-vous ?

« Il y a une certaine expérience, mais c’est à retenir à chaque fois ! Il faut un bon timing et bien doser un tel événement. Il ne faut pas en faire ni assez ni trop peu. La pression n’est pas à négliger.  »

Est-ce que le club envisage, plus tard, d’accueillir des demi-finales ou des finales de championnats de France ?

« Le BAM ne manque pas d’ambition ! Que cela soit au niveau national ou au niveau international. Maintenant, le club, il a aussi des urgences et des priorités, qui sont aujourd’hui d’avoir une structure plus sereine. Le bureau a été renouvelé avec des personnes qui ont une certaines expérience du monde associatif, du sport et de l’éducation. Le club est tourné vers l’avenir, avec ses boxeurs et ce genre de rendez-vous qu’est ce quart de finale. »

Un club tournait vers l’avenir, mais qui n’oublie pas son passé. Le BAM prépare un grand événement qui est son anniversaire. L’année prochaine, le Boxing Amical des Mureaux aura 40 ans. Une occasion de revenir sur ce club et sur ces fondateurs dont l’un a quitté ce monde en 2009.

Mais pour l’heure, le BAM prépare ses boxeurs aux rendez-vous nationaux et internationaux qui les attendent et en particulier le quart de finale de ce samedi soir. Et comme direz le Baron Pierre de Courbertin, dont le nom orne le gymnase, qui accueillera aux Mureaux à 20h30 ce championnat : « L’important, c’est de participer ! »