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Publié : 3 septembre 2012

Un jour une oeuvre

"Un jour, une oeuvre" aux Mureaux

Mercredi 12 septembre 2012, la ville des Mureaux va être la première du département à recevoir le programme "Un jour, une Oeuvre".

À l’initiative d’Alain Seban, Président du Centre Pompidou, le Centre Pompidou et la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France (DRAC), "Un jour, une oeuvre" propose aux collectivités locales franciliennes un nouveau programme de sensibilisation à l’art et à la création.

Pendant une journée, une œuvre majeure des collections du Centre Pompidou, ayant marqué l’histoire de l’art des XXème et XXIème, siècles est présentée au public en dehors d’un contexte muséal, dans un théâtre de quartier, une maison associative, une salle des fêtes de mairie…

Les Mureaux est la 1ère ville du département des Yvelines à participer à ce dispositif exceptionnel, ce mercredi 12 septembre, en présence de l’artiste Hervé Di Rosa, de 10H à 18H au Centre Social de la Vigne Blanche.


HERVÉ DI ROSA, DIROPOLIS, 1985
Acrylique sur papier marouflé sur toile, 226,7 x 193 cm © Adagp, Paris 2012

HERVÉ DI ROSA bio

Hervé Di Rosa a pour but de produire un art à la portée de tous. À partir de 1981, il devient – avec Robert Combas, François Boisrond ou encore Rémy Blanchard – l’un des fondateurs d’un groupe de peintres dont Ben invente le nom : Figuration libre. Hervé di Rosa, lui, préfère le nom d’« art modeste ». D’ailleurs, il crée, à Sète en 2000, le MIAM, Musée international des arts modestes. Ses créations sont nourries par la culture populaire contemporaine, la télévision, la science-fiction, le rock ou la bande dessinée. L’artiste imagine un univers empreint d’autobiographie sibylline : le « Dirosaland », qu’il peuple de personnages caractéristiques de sa mythologie – la famille René, Raymond, le docteur Tube... Pour rapprocher l’art de la vie, Hervé Di Rosa décide non pas de faire accéder les arts, dits mineurs, à la notoriété, mais de faire « descendre l’art de son piédestal » et refuse toute hiérarchisation. Ici, la bande dessinée prend l’apparence et le format de la peinture.
Di Rosa joue avec un faux cadre portant l’inscription : « Diropolis, la cité sans pitié ». Il y propose une vision apocalyptique de la ville et, par extension, du monde ; vision cataclysmique faite d’« images bavardes » qui dépeignent, dans une nuit colorée, un monde tout à la fois angoissant et grotesque.