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Par : Pollux
Publié : 27 mars 2013

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L’Atlas des Franciliens - Édition 2013

Apprendre à vivre l’avenir de nos territoires commence par une analyse fine de l’Ile-de-France.

À l’heure où se dessinent les contours du nouveau Grand Paris, l’Atlas des Franciliens 2013 réunit 48 articles qui présentent une vision synthétique et actuelle de l’Île-de-France et de ses habitants. Au-delà des données et des cartographies, il met en exergue les mutations des modes de vie, observations capitales qui ont servi de socle aux grandes restructurations régionales.

Quatre messages essentiels ressortent de ces travaux, qui composent les chapitres de cet Atlas :

Population et mobilité : avec 12 millions d’habitants, le poids de la population francilienne reste stable (18,8 % de la population française). Ce dynamisme démographique repose sur un fort excédent naturel et des échanges migratoires permanents, positifs avec le reste du monde, déficitaires avec le reste du pays. L’Île-de-France accueille ainsi 50 à 60 000 nouveaux arrivants par an, depuis près de trente ans.

Logement : on note une amélioration globale des conditions de logements. Mais le faible niveau de la construction (40 000 nouveaux logements par an au cours des quinze dernières années) n’accompagne pas la croissance démographique. Il s’ensuit une pression sur le parc immobilier entraînant la hausse du coût du logement et ses corollaires : frein de la mobilité résidentielle, ralentissement de la baisse de la taille moyenne des ménages, accès difficile au logement pour les ménages modestes, les primo-accédants, mais aussi pour ceux à revenus moyens, qui migrent vers des territoires éloignés et moins valorisés.

Structures sociales et modes de vie : les structures sociales, familiales et par origine ne cessent de se transformer, de se complexifier, et parfois de se fragiliser (famille monoparentale). La composition sociale est toujours très contrastée : la place des ménages de cadres s’accroît, celle des ouvriers recule.

À ce clivage s’ajoute la question de l’immigration : avec plus de 2 millions d’immigrés, soit 17 % de la population, le cosmopolitisme francilien se renforce.

Activité et emploi : avec 22 % des emplois et 29 % du PIB de la France, l’Île-de-France est la plus grande région économique du pays. Le tissu économique est diversifié, avec une prédominance pour les activités de services et les fonctions de décision et de conception-recherche. Le niveau de diplôme ne cesse de s’élever et les actifs y sont plus qualifiés : 37 % des cadres et chefs d’entreprise exercent en Île- de-France, qui accueille aussi 45 % des actifs de l’industrie créative. Cependant, 8,2 % des Franciliens sont au chômage fin 2010, 14 % en emploi temporaire, et 4 % en emploi partiel subi. La polarisation de l’emploi suscite de nombreux déplacements domicile-travail de la part d’actifs installés dans des territoires aux profils socio-économiques très différenciés.

L’Atlas des Franciliens 2013 succède à l’édition parue à la suite des recensements de 1990 et 1999. Pour inscrire cette édition dans l’actualité, ce nouvel Atlas a été élaboré « en continu » depuis près d’une décennie, grâce à la mise à disposition des données actualisées de la part des partenaires d’études de l’IAU îdF : Insee, Chambre des notaires, caisses d’allocations familiales, état civil, services de l’État (Certu, DRIEA). Les résultats ont été ainsi analysés au fur et à mesure et sont déjà parus, pour certains, sous forme de Note rapide.