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Publié : 14 mai 2015

Expulsion au 2 rue Madeleine Roch : position de la mairie

Mardi 21 avril 2015, des familles se sont retrouvés à la rue et expulsés de leurs logements dont la mairie des Mureaux est propriétaire.
Lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue le vendredi 24 avril 2015 devant le 2 rue Madeleine Roch aux Mureaux, le Collectif de défense et de promotion du logement social « Les Mureaux-Val de Seine » a expliqué et présenté la situation. Mais la municipalité ne s’était pas exprimée.
Suite à une discussion avec le service de communication de la mairie des Mureaux, voici le point de vue de cette dernière sur cette expulsion.
En 2012, la mairie des Mureaux a préempté sur la vente du local commercial de la SARL DALI au 2 rue Madeleine Roch, rachetant du coup le bail commercial. Le gérant du commerce devait donc désormais payer ses loyers à la mairie. Or, les loyers n’ont pas été payés. La mairie a enclenché une procédure et une décision de justice a été rendue par le TGI (Tribunal de Grande Instance). Le bail a été résilié. Le huissier de justice mandaté a alors découvert lors des préparatifs d’expulsion, en mars, que les "lieux", plus exactement les parties supérieurs du local commercial, étaient occupés par des locataires avec des bails de sous-location. Cette situation de sous-location est certes ambiguë.
La mairie a demandée aux locataires de se rapprocher du CCAS de la ville afin de trouver des solutions pour ses familles. Des rendez-vous ont été proposés aux locataires. Pour certains, il n’y a pas eu de retour sur ces demandes de rendez-vous et pour d’autres, ils ont été déclinés.
Après comme cela est signalé dans le communiqué du Collectif de défense et de promotion du logement social « Les Mureaux-Val de Seine », il y a eu des rencontres avec la mairie pour trouver des solutions pour ces familles.
En tout cas, la positionnement de la mairie est simple ; elle a fait ce qu’elle devait faire lorsqu’elle a découvert tardivement, au moment de la procédure d’expulsion du gérant du local commercial, l’existence de familles sous-locataires.