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Par : Lycan
Publié : 9 mars 2016

Conseil régional

Satouri à nouveau président d’EELVA à la région

Ce 8 mars, un communiqué d’EELVA annonce que Mounir Satouri a été élu président du groupe écologistes et apparentés au conseil régional d’Île-de-France en raison de la nomination d’Emmanuelle Cosse au gouvernement.

Par l’information transmise par un communiqué en date du mardi 8 mars 2016, Mounir Satouri,conseiller municipal d’opposition aux Mureaux, conseiller régional des Yvelines et président du groupe sous l’ancienne mandature, a été élu président du groupe Europe Ecologie Les Verts & Apparentés (EELVA), suite à la démission d’Emmanuelle Cosse, devenue Ministre du Logement et de l’Habitat Durable lors du dernier remaniement ministériel.

Communiqué :

« Le groupe a décidé, à l’unanimité, que l’ancien directeur politique de la campagne régionale écologiste serait le plus à même d’animer le groupe pour mener la bataille de l’écologie dans l’opposition à Valérie Pécresse et de défendre les intérêts des Franciliennes et des Franciliens. »

Déclarations de Mounir Satouri :

« Emmanuelle Cosse est entrée au gouvernement sur une décision personnelle et contre l’avis de son parti. A l’heure où la colère des Françaises et les Français envers les politiques atteint un niveau jamais égalé, il y a urgence à changer radicalement les politiques mises en œuvre pour plus de solidarité et d’écologie  », a rappelé Mounir Satouri. « Malheureusement, les nombreux signes que donne aujourd’hui le gouvernement ne vont pas dans ce sens et trop de promesses continuent à ne pas être tenues  ».

« Après les engagements pris lors de la COP 21 par l’ensemble des États, la transition écologique pour la sauvegarde de l’humanité est la priorité », ajoute-il. « Au Conseil Régional Île-de-France, notre groupe Écologiste a fort à faire alors que la nouvelle majorité de droite lance une charge sans précédent contre la transition en supprimant tous les critères incitatifs, en réduisant les aides aux associations engagées et en mettant discrètement en place un clientélisme territorial digne d’un système féodal  ».

« Souvent nous entendons que l’Écologie ne devrait pas être le sujet d’un seul parti politique. Si seulement cela pouvait être vrai ! Aujourd’hui, ce sont les écologistes et eux seuls qui résistent aux forces qui prospèrent sur les crises qu’elles ont créées. Et quand nous parlons de « forces », nous pensons évidemment aux lobbies mais aussi aux partis politiques traditionnels. »