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Publié : 27 mars 2016

Mosaïk 2016

Mosaïk : Culture pour tous et programmation ouverte à tous(Webtélé2R/SeineTV)

Du 14 au 22 mai 2016 va se tenir la 14e édition du festival Mosaïk aux Mureaux avec en tête d’affiche : LEFA, Trotro fait son cirque et Top 50, Partez en live.

« Culture pour tous et programmation ouverte à tous » telle est la première déclaration de Dieynaba Diop, maire-adjointe à la Culture lors de la conférence de presse sur le festival Mosaïk 2016 qui s’est tenue le vendredi 25 mars.
Au cœur de cette 14e édition, les spectateurs vont pouvoir retrouver LEFA, ancien membre de Sexion d’Assaut, avec ses textes alliant émotion et grandiloquence de son nouvel album « Monsieur Fall ». Son concert va avoir le lieu le samedi 22 mai au COSEC Pablo-Néruda des Mureaux à 20h30 et avec Teuch Ross en première partie.
Pour les fans des années 80, comme la déclarer Dieynaba Diop qui en est une, le spectacle de la tournée du Top 50, Partez en live ! va être de la partie. Le spectacle va se jouer le dimanche 22 mai à partir de 16h au COSEC Pablo-Néruda et, en scène d’ouverture, une Nouvelle Scène est programmée avec Jeguyna Swing.
Le troisième et dernier gros temps fort du festival est la comédie musicale Trotro fait son cirque, emmenée par le célèbre âne Trotro et son amie Nana, qui est un spectacle pour les petits et grands enfants. Ce spectacle va se jouer le jeudi 19 mai toujours au COSEC à 15h. D’ailleurs, plus de 700 enfants des écoles du secteur y sont attendus d’après Dieynaba Diop.

Le festival accueille le Birchington Silver Band, pour une ouverture en fanfare. Les Fair Weather Friends, groupe électro-pop venu de Sosnowiec en Pologne, une ville jumelée avec les Mureaux, vont animer le parvis de la Médiathèque avec un show débordant d’énergie. Cela faisait longtemps que le festival n’avait pas reçu un groupe étranger. Pour Dieynaba Diop, cela est une « ouverture à la World Music » et c’est à renouveler.
Les bluesmen vont pouvoir, à l’occasion des Médiacoustics, découvrir le lauréat du Tremplin du festival Blues sur Seine 2015, Nasser Ben Dadoo, dit « Hat man », réputé pour son style vivant et explorateur tout en groove et en swing. Ce festival est un véritable « tremplin » grâce aux Nouvelles Scènes. Lors d’une scène ouverte la soul sensible et originale de Diouma est mise à l’honneur après le passage rythmé des beat boxeurs de Billet d’Humeur. Les autres premières parties sont tout aussi prometteuses : entre le rock et le blues entraînants de River, Clément Blot et ses musiques pop-rock ou encore le jeune rappeur originaire des Mureaux Teuch Ross, en première partie de LEFA. Pour clôturer le festival, un moment de convivialité et d’exotisme musical est proposé avec les membres de Jeguyno Swing et leur jazz manouche, animant la buvette en extérieur de l’association «  Les Amis de Mosaïk ».
Profiter du festival sans s’abîmer les oreilles, Peace and Lobe, spectacle musical ludique, sensibilise à propos des risques auditifs sur fond de chansons françaises. C’est une atelier qui revient chaque année et c’est plus tourné vers les lycéens.

« Donner une autre envergure aux actions culturelles ! »

Ce festival met, d’après Madame l’adjointe au maire, en lien les talents locaux, la prévention aux risques auditifs et la restitution d’atelier menés durant l’année comme les Nouvelles Activités Pédagogiques (NAP). C’est d’ailleurs l’une des raisons qui a poussée la délocalisation du festival de Mosaïk du mois d’octobre au mois de mai. « Donner une autre envergure aux actions culturelles ! »
C’est également pour redonner du dynamisme au festival tout en continuer à s’étendre sur des salles et communes partenaires.

Les concerts, ateliers et spectacles ponctuant le festival permettent non seulement une sensibilisation et un accès inédit à la musique, mais surtout à des jeunes talents, notamment locaux, de s’exprimer sur scène ; les Nouvelles scènes. « C’est un moyen de promouvoir les talents locaux » précise Diyenaba Diop. Beaucoup sont prometteurs et leurs participations à Mosaïk peuvent devenir des moyens de se faire repérer et de devenir des artistes professionnels et c’est ce que les organisateurs leurs souhaitent.
Ce festival se singularise par sa capacité à animer la vie locale et à encourager l’insertion professionnelle des jeunes. Par exemple, cette année encore deux jeunes Muriautins ont l’opportunité d’intégrer durant quatre semaines les équipes du service événementiel.

L’objectif est d’élargir le festival. Vis-à-vis du futur de Mosaïk et de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine&Oise, selon la maire-adjointe : «  Le festival reste un événement muriautin qui rayonne sur le territoire. »