Les 24, 25 et 26 juin derniers s’est tenue sur l’hippodrome de Longchamp la 18e édition du festival de musique Solidays. Devenu un des plus grands festivals de musique en France, organisé par Solidarité Sida afin de collecter des fonds pour lutter contre le VIH, le festival a, cette année encore, battu son record de fréquentation.
Cela fait maintenant 18 ans que, le dernier week-end de juin, l’hippodrome de Longchamp devient le site du festival Solidays : un camping, des lieux de restauration, des expositions, et surtout des scènes destinées à accueillir nombre d’artistes de la musique nationale et internationale. 18 ans, c’est la majorité et l’on constate, effectivement, que la machine est rodée, bien rodée. Pas moins de 80 artistes se sont produits pendant les trois jours de festival sur les neuf scènes (trois de plus que lors des précédentes éditions). Le festival a, cette année, battu son record de fréquentation en accueillant 202 786 festivaliers. Organisé au profit de l’association Solidarité Sida afin de lutter contre le VIH, le festival a néanmoins comptabilisé un bénéfice inférieur à ceux des années précédentes : le coût de l’installation a été accru, suite aux intempéries qui ont récemment frappé la région parisienne.
Reste que le festival fut un franc succès. La météo, idéale, a permis à tous les festivaliers de profiter au mieux des trois jours de concerts.
Le vendredi, ce sont Faada Freddy, Naaman, Flume, DJ Snake, et d’autres qui ont pu faire vibrer les foules de Longchamp. De la journée de samedi, on retiendra les flows des jeunes rappeurs surdoués Bigflo et Oli, la poésie d’Oxmo Puccino, l’énergie folle de l’électro de 20syl, la voix enchanteresse de Selah Sue et la funk déjantée de Deluxe. Enfin, dimanche, le festival s’est clôturé en beauté avec une prestation hors norme du magicien de la trompette, Ibrahim Maalouf, qui a hypnotisé le festival. Les pionniers du rap west coast Cypress Hill ont agité la foule rendant leur concert très intense, et le tout dernier concert du festival s’est voulu fédérateur avec la prestation de Louise Attaque. Il est impossible de citer tous les concerts, tant il y en avait. Il est certain que chacun, selon ses goûts et ses envies, a pu assister à de rares moments de musique.
Solidays, c’est de la musique bien sûr, mais ce n’est pas que cela. Le festival est placé sous le signe d’un fort engagement politique, associatif, humanitaire, au premier plan duquel on trouve bien sûr la lutte contre le sida, qui reste sa raison d’être, mais aussi une multitude d’autres causes : écologie, réfugiés, éducation, démocratie, droits de l’homme. Cet engagement est fortement perceptible dans le Village Solidarité installé sur le festival, qui regroupe différents stands d’associations venues communiquer auprès du grand public pendant les trois jours du festival, mais aussi lors de différentes interventions de nombreux orateurs qui ont rythmé les trois jours ; parmi ceux-ci, on peut citer le moine bouddhiste Matthieu Ricard, Daniel Cohn-Bendit mais aussi Christiane Taubira, qui a livré un plaidoyer pour la tolérance, et un appel à l’action de la jeunesse.
Concilier musique et amusement à un fort engagement politique et associatif, c’est un défi que depuis 18 ans, les Solidays relèvent avec succès.
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