Les NOUVELLES Des Mureaux Seine&Vexin

La base a ouvert ses portes aux visiteurs à 10h et déjà le parking se remplissait de voitures. Les avions et autres aéronefs étaient déjà présents la veille, soit plus de 70 appareils. Une quarantaine assure les baptêmes de l’air, selon une information donnée par Eugène Dalles, maire adjoint à Verneuil et président du SIVU (Syndicat Inter-communal à Vocation Unique), qui gère l’aérodrome des Mureaux/Verneuil. Trois autres élus, Mr Tautou, maire de Verneuil, Mr Garay, maire des Mureaux et Mr Hiron, maire adjoint dans cette dernière commune, y participent également.

Conférence d’ouverture

Ce syndicat est à l’origine de cet événement fait pour initier le grand public à l’aviation.
Eugène Dalles a, d’ailleurs, remercié les associations participantes lors d’une conférence de presse improvisée vers 11h40, entouré par les responsables du SIVU, à l’exception du maire des Mureaux. Ce dernier était à Rome pour les « villes d’Ariane », puisque Les Mureaux sera en 2011 la capitale de ces villes. Le remplaçant de Pierre Cardo, député de la 11e circonscription des Yvelines, Arnaud Richard était également présent.
Mr Dalles a souligné l’importance de l’Association des utilisateurs de l’aérodrome des Mureaux, qui a participé à l’organisation. « Ils sont tous solidaires maintenant !...Ce qui est très bien pour nous ! » a-t-il dit. Il faut savoir que des tensions envers le SIVU sont nées dans la base et dans le quartier de la Route de Verneuil aux Mureaux, qui la longe, en raison de l’arrivée des ULM « 3 axes ». Les commissions consultatives sur le sujet ne sont, d’ailleurs, pas closes. Aujourd’hui, comme l’a précisé Mr Dalles, il y a 6 à 8 ULMs sur la base. Et lorsque la question du bruit est abordée, il rappelle que des subventions sont votées pour équiper les appareils de silencieux. Selon lui et la carte stratégiques du bruit sur les Yvelines, qu’il invoque, les trains font plus de bruit qu’un avion au décollage. C’est à ce moment précis, que deux trains passent derrière lui couvrant sa voix et les moteurs des avions.

« Fête associative »

C’est une « fête associative » selon Claudine Chilinskis, responsable communication sur l’événement et membre, également, de « Antic-air », une association présente sur la base.
Elle ajoute que « cette fête repose essentiellement sur le plaisir ! » C’est ce plaisir et cette passion, que les bénévoles, pilotes et constructeurs présents veulent transmettre.
L’enjeu de cette fête est de rappeler que l’aviation a une histoire ici. Depuis 1902, cette partie de la Seine vit au rythme de l’aéronautique. Entre l’hydro-port, disparu aujourd’hui, et l’aérodrome, ou les usines et les ateliers, comme l’ANF, dont une série d’avion porte le nom de Les Mureaux, des avions sont nés dans ce secteur. Ce n’est pas sans raison que l’EADS Astrium s’est installé aux Mureaux, où le Noratlas a vu le jour en 1952.

Nombreuses animations

Cette fête était organisée avec beaucoup de précaution. Des représentants de l’aviation civile et de la police de l’air étaient présents. C’est d’ailleurs devant eux, que Jean-Loup Maréchal, directeur des vols, a briffé le personnel de la tour de contrôle et les pilotes afin que toutes les démonstrations se passent bien. Sur ce genre de manifestation, le mot d’ordre est sécurité. De nombreuses animations ont eu lieu, comme les voltiges des modèles réduits de l’association « Les Ailes du Mantois », ou encore ceux de la quadruple championne de France, championne d’Europe et championne du Monde par équipe, Pascale Alajouanine, qui a embrasé le ciel de ses prouesses vers 17h45.La fête s’est terminée vers 19h. Les avions n’avaient plus alors le droit de voler.

C’est sous le soleil que les visiteurs ont pu venir à la rencontre des pilotes, des passionnés, faire des baptêmes de l’air, assister à des démonstrations, faire des simulations de vol et, peut-être, développer en eux cette passion.