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Publié : 25 février 2022

Économie circulaire

Muriel Schoumacher du projet COP’O : “nos déchets, nos ressources de demain”(Webtélé2r)

Muriel Schoumacher, cheffe du projet de COP’O aux Mureaux, a lancé un produit qui recycle nos déchets tout en créant de la valeur dans un cercle vertueux de l’économie circulaire. Des belles perspectives en vue.

COP’O, un concept global, avec une chaîne de valeurs qui a du sens : quand le déchet par phases de transformations redevient zéro déchet, grâce au cercle vertueux de l’économie circulaire. Voilà comment Muriel Schoumacher définit la litière pour des animaux, produit déjà commercialisé après une période d’incubation au sein de l’association la Gerbe, à Ecquevilly.

Dans l’interview du 16 février dernier, Muriel Schoumacher, qui a relancé sa vie professionnelle suite à la pandémie, a expliqué la nature et les raisons du projet COP’O aux Mureaux. Issu d’une initiative de l’économie sociale et solidaire, la Gerbe a frappé une deuxième fois avec un projet ambitieux suite à la réussite sans précédent de la ressourcérie Les 2 Rives : il s’agit de récupérer les déchets de cartons (qui s’accumulent à la ressourcérie) pour les donner un autre usage et en même temps de créer de la valeur, sans oublier la création des emplois stables pour une population cible, des chômeurs sans formation ni perspectives à court terme.

La problématique est d’actualité : comment faire avec un volume énorme de déchets et réduire l’impact sur l’environnement tout en donnant une valeur économique « toute en créant des emplois pérennes ». Le processus comprend la collecte, le broyage et la création des sacs pour transporter ces « bio déchets » pour les animaux comme les poneys, les poules, etc. En somme, il s’agit de traiter convenablement les déchets présents à la ressourcerie et surtout de s’inscrire dans un cercle vertueux de l’économie circulaire.

La période d’expérimentation a été portée par l’association la Gerbe qui a reçu une subvention de six mois pour préparer, vérifier, expérimenter dans cette phase recherche et développement. Des visites auprès des centres équestres, des fermes pédagogiques, des particuliers ont eu lieu pour valider le produit, la litière animale.

« C’est viable » selon Mme Schoumacher avec l’intégration des services associés comme le traitement du fumier. Pour consolider le projet, une entité ad hoc sera créée pour commercialiser et développer l’activité économique au-delà des la vallée de la Seine. Les perspectives sont bonnes avec la création des emplois durables avec un impact sociétal positif. Pour continuer, Mme Schoumacher recherche des partenaires pour faire commercialiser ce produit qui peut être considéré comme faisant partie de la transition énergétique que l’on sait urgente.