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Qu’est-ce que la Biocoop ?

Mais qu’est-ce que la Biocoop ? Depuis 1986, la Biocoop s’est fixé un objectif : le développement de l’agriculture biologique dans un esprit d’équité et de coopération. De nos jours, la Biocoop rassemble plus de 320 magasins « Bio  » en France. Ce groupe est leader dans la distribution alimentaire biologique, et s’illustre aussi par ses produits du commerce équitable et par un choix très étendu d’éco-produits et de cosmétiques. La Biocoop n’est pas, à première vue, un simple réseau de commerçants. Elle souhaite, selon son historique, peser sur les choix de société et partager son projet avec d’autres acteurs : salariés, consommateurs, producteurs et partenaires.
En 2009, les magasins de la Biocoop ont réalisé un chiffre d’affaires de 450 millions d’euros, soit une hausse de 15 % en moyenne par rapport à 2008. Biocoop représente 12,71 % du marché des produits biologiques français. Biocoop représente 38 % de la surface de vente de la distribution spécialisée, avec plus de 6000 produits sont référencés. Ce réseau emploie plus de 3000 salariés.
La Biocoop du Mantois appartient à ce réseau et fonctionne sur le même principe. Ce magasin existe depuis 2004 et se trouve à Mantes la Ville, au 81 avenue Jean-Jaurès. Il y est vendu plus de 7 000 produits bio et le magasin se double, depuis mars 2008, d’un espace « Bien-être ». La Biocoop du Mantois s’appuie sur une association de «  consom’acteurs » : Les Biocoopains. Elle compte, selon le site de la Biocoop, 2000 membres, adhérents, également, de « Bio Consom’acteurs », association nationale dont les Biocoopains sont l’antenne locale.Ils éditent un journal trimestriel et organisent des débats.

Un projet innovant La Biocoop d’Epône

La Biocoop d’Epône, située dans la zone d’activités de la Couronne des Prés à la sortie de la A13 et second magasin de la Biocoop du Mantois, est aussi un bâtiment écologique et BBC, plus spacieux et offrant des services plus importants que celle du Mantois : un magasin Biocoop, un restaurant Bio, une boulangerie Bio, une librairie et des bureaux bioclimatiques.

Une constante dans ce projet innovant, c’est sa qualité ; qualité du lieu, qualité des produits bio, qualité de l’accueil, de l’écoute et du conseil.
La Biocoop du Mantois a demandé à Sylvain Pierre, architecte du cabinet WAZE, réalisateur du projet de s’adjoindre les services d’INDDIGO, entreprise de conseil et d’ingénierie en développement durable pour l’accompagner.
Comme pour le projet de Mantes, les amis et clients se sont mobilisés pour contribuer au financement, à la conception et à la mise en oeuvre. 250 000 euros ont été rassemblés auprès de 150 personnes, portant le nombre d’associés de la Biocoop du Mantois à 290.
Des actionnaires de la première heure comme Thierry et Isabelle Lemant ont renouvelé leur soutien pour : « montrer que l’argent n’est pas nécessairement au service de l’argent mais peut soutenir des personnes et des idées  »
D’autres, des clients, comme Pierre et Janine Lora-Tonet, sont devenus actionnaires de la Biocoop du Mantois pour le projet d’Epône. Des salariés sont, pour l’occasion, devenus actionnaires.

Les points forts environnementaux

Ce bâtiment écologique repose sa modernité sur quatre points forts environnementaux.

1 Toit de panneaux solaires et de végétaux

Le tiers de la surface totale de la toiture (420 m2), accueille des panneaux photovoltaïques (la surface projetée est estimée à 1258 m²) et permettent la production de
58 700 kWh. Ce qui vaut à la consommation annuelle moyenne de 15 ménages.
Une autre partie de ce toit est végétalisé par JADE, entreprise dirigée par Philippe Peiger, paysagiste et pépiniériste. Un toit végétal contribue à améliorer l’isolation thermique du bâtiment et le confort d’été.

2 Performance de l’isolation des murs

Les murs de la Biocoop, avec une résistance thermique de 6 m²°C/W cm en façade et 10 m².°C/W en toiture, sont « sur isolés ». Renaud Depollier, énergéticien d’Inddigo chargé d’études sur le projet BIOCOOP, rappelle que « la réglementation thermique de 2005 n’impose aux bâtiments à usage commercial qu’une résistance thermique minimale de 2,2 m².°C/W dans les murs et 2,9m².°C/W en toiture ». Cela place la Biocoop d’Epône dans le standard de 2012.

3 Un bâtiment intégré à son environnement

Les eaux de pluies sont récupérées pour l’usage interne du bâtiment (sanitaires et lavage).
La plupart des ouvertures sont au sud, mais équipées de pare-soleils pour éviter la surchauffe estivale. La ventilation naturelle fut préférée à la ventilation.

4 Le froid au service du Chaud

La consommation d’eau chaude sanitaire du restaurant fut identifiée comme l’un des postes clés sur lequel agir. Estimée à 27 000 KWh par an, cette production représente la moitié des consommations électriques liées au chauffage. Pour la limiter : le préchauffage de l’eau chaude du restaurant se fera par la récupération d’énergie sur les installations de production de froid du magasin.

Le rendez-vous est donné le 17 février pour découvrir ce nouveau magasin à Epône.