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Publié : 5 janvier

Recyclage

Non à la « fast-fashion » dans le circuit seconde main

La fast fashion a‑t-elle sa place sur les plateformes de seconde main ? La réponse est non pour les fondateurs du site OMAJ. Celui-ci, le spécialiste de la seconde main certifiée impeccable, analyse les récentes décisions des plateformes de seconde main.

Le modèle de la fast fashion, production textile au rythme effréné, a des conséquences sociales et environnementales très préoccupantes et largement dénoncées en Europe. Les conditions de travail peu éthiques et les normes défaillantes de cette industrie exposent, entre autres, les travailleurs à des heures excessives et des salaires dérisoires. De plus, la surproduction massive entraîne une consommation disproportionnée des ressources naturelles, génère des déchets textiles et contribue à une empreinte carbone colossale.

Face à cette réalité, les plateformes de seconde main se mettent à prendre des mesures en interdisant la vente de vêtements de marques de fast fashion sur leur site. OMAJ, la plateforme qui réinvente l’expérience de la mode de seconde main afin de la rendre simple et accessible, analyse de manière approfondie cette situation.

Omaj considère que la fast fashion de seconde main n’est plus vraiment de la fast fashion. Chez OMAJ, les marques ne sont pas acceptées ou refusées en fonction de leur éthique ou de leur impact environnemental, car le choix serait trop rapidement limité.

Le prix et la renommée d’une marque ne garantissent pas nécessairement une production fiable et respectueuse. Des marques comme Levi’s, Ralph Lauren ou Sandro sont associées à des controverses, comme le scandale des Ouïghours.

Pourquoi OMAJ refuse-t-elle des marques de fast fashion ?

La réponse est simple : bien sûr OMAJ souhaite préserver la qualité, l’éthique et la durabilité. Mais c’est aussi et surtout, la réalité financière qui doit entrer en compte.

L’exemple d’un vêtement de la marque Shein acheté à 12€ est très parlant. En seconde main, il serait revendu aux alentours de 5€. OMAJ, qui garantit une qualité de service, doit couvrir des coûts significatifs tels que le transport, le contrôle qualité, la photographie, la rédaction de la fiche produit, le marketing, la technologie, et que cela reste intéressant pour les personnes qui vendent sur le site : des coûts qui s’élèvent à plus de 5€.Dans le cas d’une pièce Shein à ce prix, l’équation est impossible.C’est pourquoi OMAJ fixe une limite, nommée Zara. En dessous des prix pratiqués par cette enseigne, OMAJ est contrainte de refuser les marques comme Shein, Primark, H&M ou autres représentants de la fast fashion.

Que la marque soit 100% éthique ou non, OMAJ décide de prolonger leur durée de vie au maximum, afin d’éviter de nouveaux achats en neuf. Une seconde main utilisée à bon escient permet d’économiser jusqu’à 90% de l’empreinte carbone d’un vêtement et a un impact social positif avec notamment la création d’emplois en France, non délocalisés.

Post-scriptum

À propos

Lancée fin 2021 par Paul Charon et Marine Daul Mernier, OMAJ repense l’expérience de la mode de seconde main. En simplifiant l’expérience et en apportant des gages de confiance pour l’acheteur et le vendeur, la start-up a déjà séduit 50 000 utilisateurs et redonné vie à 70 000 vêtements.

OMAJ, la seconde main certifiée impeccable.

Plus d’informations sur omaj.fr