Depuis le dimanche 8 septembre, les lutteurs de tous les continents sont soulagés par la décision prise par le Comité olympique international de laisser la discipline s’épanouir pour les prochains olympiades.
"We are back !" tel peut être le slogan de satisfaction des lutteurs, jeunes, vieux, hommes et femmes. Depuis que la puissance de l’argent-roi a mis en danger la pérennité de cette discipline ancestrale au premier semestre 2013, les lutteurs étaient en colère. Cela dit, tous les amateurs de la lutte (gréco et libre) se sont mis en mouvement pour sauver - et montrer la pertinence de ce sport - la lutte qui fait partie de l’Histoire mondiale. Justement, et sans développer, les Iraniens, les Américains, les Russes et les pays de l’Afrique et de l’Amérique du Sud se joints pour un mot d’ordre : faire revenir le Comité olympique sur sa décision (CIO), jugée néfaste pour la lutte. Le CIO a choisi de repêcher la lutte par une majorité de 49 voix, plutôt que de permettre le retour du softball et du base-ball sous une casquette commune (24) ou l’entrée du squash (22).
Se dépasser et aller de l’avant
La lutte n’est pas une affaire de lobby quelconque. C’est une manière d’être à Kiev (Ukraine), à Besançon (France) ou à l’Université d’Iowa aux USA. On se frotte non seulement contre un adversaire en face, mais on lutte avec soi-même pour se dépasser et aller de l’avant à chaque entraînement ou à chaque match. Chaque millimètre d’effort peut faire la différence dans un combat ou dans un club lambda. C’est un sport complet et pratiqué partout où deux personnes se mettent à mimer les tactiques et les prises ancestrales qui perdurent depuis la Grèce antique.
Après des pétitions sur les cinq continents, le comité olympique a modifié sa décision. Tant mieux ! Selon un article paru le jour même de la décision, sur le site du Monde, on constate la réaction positive chez tous les décideurs de la discipline : "Aux millions de lutteurs, supporteurs et amateurs à travers le monde qui se sont rassemblés pour sauver la lutte olympique, je veux dire un très grand merci", a déclaré le Serbe Nenad Lalovic, le président de la Fédération internationale de lutte (FILA).... Le président de la Fédération française de lutte, Alain Bertholom, a exprimé aussi sa grande satisfaction : "C’est énorme ! Toute cette pression accumulée depuis des mois qui retombe en un instant pour faire place au bonheur." "Une décision dans l’autre sens aurait pu donner une petite mort à la Lutte en France, il s’agit donc de profiter de ce moment pour continuer de développer notre discipline, pour ne plus jamais revivre cette situation", a continué le président de la FFL. "Nous sommes encore plus motivés à l’idée d’organiser en France les Mondiaux 2017".
Le champion olympique, Steve Guenot, dans son style direct et dans le quotidien l’Equipe, a souligné l’importance non seulement pour l’élite française de lutte mais aussi pour les membres des clubs de toute la France. Ici au Nord des Yvelines, au sein du club AVSL et sa centaine de membres, les lutteurs se sont montrés satisfaits la première semaine de reprise de la discipline. Tous étaient en forme et la saison s’annonce prometteuse pour les compétitions à Clermont-Ferrand et à Bagnolet... lieux sacrés pour les lutteurs de toute catégories et de tous âges. Cette saison commence avec la ferme conviction que la lutte se pratiquera pour des siècles et de siècles. Vive le Sport et vive la lutte en particulier !
Club AVSL Meulan : (de g. à d.)
Mateo Acosta, Thimothé Derouet, Amaury Gonin, Faris Bazzou, Isaac Hadik, Axel Deroche, Julien Huet, Brice Sahraoui, Ilyess Zahir, Alexandre Ghavzaliam, Sandy Strassel, Florin Creciun et Erguin Memesoglu (entraîneur).
à genoux au centre de la photo : Rodrigo Acosta-Garcia, le vieux.
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