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Publié : 5 février

Immobilier

Crise immobilière : faire mieux avec les surcapacités du passé

La question est quasi tabou dans le milieu professionnel : quoi faire de la surface de bureaux non utilisée dans des grandes métropoles ? Le cas de la Défense est emblématique.

60 Arches de la Défense, ce serait la superficie de mètres carrés vides en Ile-de-France. «  En pleine crise du logement, ces chiffres sont aberrants » commente Matthieu Lalou, co-fondateur de Spliit.fr, la start-up française créée il y a près de 5 ans, qui accompagne les dirigeants d’entreprises dans leur recherche de bureaux.

Matthieu Lalou et ses associés sont aux premières loges des évolutions de ce marché ultra-réglementé, par des lois qui protègent, mais aussi qui contraignent. « Les besoins et les envies des entreprises ont changé en quelques années, et les immenses surfaces en périphérie des grandes villes ne génèrent plus d’appétence chez les collaborateurs. Ces derniers préfèrent des bureaux plus petits, mais mieux situés, au cœur de la ville » ajoute‑t’il.

Hier, les députés de la majorité ont présenté une proposition de loi visant à « faciliter la transformation des bureaux en logements ». Et c’est une excellente idée selon Spliit : « Il est grand temps d’assouplir certaines règles, qui empêchent l’immobilier de bureaux de se transformer, face à un écosystème de locataires dont les besoins ont beaucoup changé avec le télétravail. Un immeuble de bureaux pourrait naturellement devenir un immeuble d’habitation, mais aussi un hôtel, une école, ou une salle de sport ! » conclut-il.